vous décrirez ici l'histoire de votre personnage – vingt lignes minimum.

si tu me dis que ma vie est misérable, fais moi le plaisir de regarder la tienne d'abord avant de foutre tes jugements inutiles sur la mienne. pas que j'en ai rien à foutre mais.. ouais, c'est ça. je m'en branle complètement, autant de ta misérable existence que tout ce que tu pourrais me raconter. un petit con de la première lignée ? me voila honoré. maintenant que t'as bien flatté mon égo, tu peux accessoirement te barrer en toute discrétion. si tu croyais que j'allais te jeter des fleurs à mon tour et me mettre à t'écouter après que tu m'aies caressé dans le sens du poil, mais ma pauvre petite.. tu devrais sortir de temps en temps hors de ton conte de fée parce que, tu sais, la vie n'est pas aussi rose que tu laisses le croire. des enfoirés qui te feront croire que t'es leur petite princesse, t'en croiseras à chaque coin de rues. et si tu crois qu'ils vont battre des cils pour toi, tu te plantes sur toute la ligne, tout ce qu'ils veulent c'est te sauter. ne pleure pas, c'est inutile. le prince charmant, tu le croiseras bien un jour, hein. enfin, c'est ce qu'on dit. en tout cas, me prend pas pour celui qui t'offrira des fleurs, c'est pas parce que t'as une belle gueule que je vais faire des efforts pour toi. je resterai toujours sid, le petit con qui regardera ta vie sous son véritable aspect: une vulgaire particule subatomique qui a explosé en plein dans mon chemin. c'est la théorie de la loi de la physique, ma petite. chaque particule est censé se croiser un jour ou l'autre et toi.. disons que t'es en train de pas mal secouer mon univers. t’excites pas aussi vite, c'est pas une déclaration que je te fais là. je t'explique juste que te voir dans mon champ de vision commence à me faire rudement chier. donc, à moins que ton cerveau soit comparable à l'abysse, tu dois sans doute comprendre que ce que je te demande, là, c'est de me ficher la paix une bonne fois pour toute. je ne suis pas du genre à vivre dans le monde des bisounours, si tu veux savoir. je suis plutôt du genre solitaire et taciturne, mais je le vis bien. pas la peine d'essayer de te la jouer fin psychologue, j'ai jamais ouvert la bouche pour déblatérer ma vie, c'est pas avec toi que je vais commencer. et quel intérêt ça va me rapporter, hm ? tu peux me le dire ? parce que t'es capable de me rendre ce qui m'a été volé peut-être ? retourne plutôt jouer avec tes peluches, tu me rendras un grand service. ouais, j'avoue, j'suis pas un saint, j'en ai fait pleurer des nanas et je vais sans doute forcer encore des larmes sur de nombreux visages. mais que veux-tu ? on ne refait pas une personne. et puis, honnêtement, je suis très bien comme ça. je me pourris bien la vie, ensable celle des autres.. c'est parfait. des regrets ? tss. c'est pour les merdeux. regrets, remords ou tout autre sentiment de ce genre ne fait pas parti de mon vocabulaire. je me contente de vivre les jours qui me sont charitablement offert comme une bonne grâce et j'en profite pour rappeler à ce putain d'être soit-disant supérieur qu'il a fait une belle erreur en laissant un homme comme moi sortir d'entre les jambes de ma mère.

u.c.

cette partie est réservée aux Ants People (les élèves boursiers). Voici le contexte de base. Vous en faites ce que vous voulez, laissez libre-court à votre imagination. Sachez toutefois que les élèves boursiers sont une communauté très réduite à Kirin. Si vous recevez une bourse, c'est que l'on décèle en vous, un talent particulier – quinze lignes minimum.

Un jour pluvieux à la fin du mois de Février. Aujourd'hui est un grand jour. Du moins, vous l'espérez. Car aujourd'hui, vous allez prouver au monde que vous avez du talent. Que vous êtes une future star. Que vous valez quelque chose, finalement. Aujourd'hui, vous allez passer l'audition pour intégrer la Kirin Art High School. Malgré la réputation de cette école, vous savez – au fond de vous – que cette expérience pourrait vous apporter quelque chose de positif. Après tout, cette audition est votre seule chance d'entrer à la KAHS. Sérieusement, vous avez vu les frais d'inscriptions?! Il vous faudrait travailler dix vies pour vous payez une seule année ici. Cette unique audition annuelle, c'est une sacré aubaine. Une chance à ne pas rater. Alors vous passez la grande grille de l'entrée. On vous attribut un numéro. Vous patientez dans un couloir bondé de monde. Et finalement, on vous appelle. Vous entrez dans la salle de danse, désignée ce jour-là comme salle d'audition. Le parquet lustré grince légèrement sous vos chaussures. Vous apercevez brièvement votre reflet dans l'immense miroir qui orne le mur. Le jury – quatre professeurs ayant leur propre spécialité ainsi que le directeur de l'école – sont tranquillement installés à une longue table, face à vous. Certains ont l'air accueillants, d'autres arriveraient presque à vous faire peur. Finalement, vous vous arrêtez à quelques pas d'eux. A vous de jouer...