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 « a dream without love is a forgotten dream »

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Jung Melisende
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Jung Melisende





















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MessageSujet: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyMar 18 Oct - 22:03

« a dream without love is a forgotten dream » Tumblr_lkl9t75qUv1qiyk0yo1_500


    Il l'avait accompagnée jusqu'à sa chambre, guidant ses pas d'une main légère posée sur sa hanche. Elle s'était allongée, et il avait recouvert son corps épuisé de la couverture. Elle s'était rendormie immédiatement, comme un bébé, et s'était laissée emportée dans une nuit sans rêve. Immobile durant la première moitié de son sommeil, elle s'était néanmoins réveillée au beau milieu de celui-ci, secouée d'un sursaut de surprise, ne comprenant pas immédiatement où elle était, et pourquoi elle était là. Brûlante sous ses vêtements, elle les avait ôté avec brusquerie, s'était emmitouflée dans la couverture fraîche et avait continué sa nuit ainsi. Le reste de la nuit s'était révélé mouvementé, assaillie qu'elle l'était par des milliers de rêves presque tous similaires, et qui se répétaient sans discontinuer;

    Il se tenait au dessus d'elle, son torse parfait dénudé devant ses yeux, dégageant une sensualité proche de l'indécence. Ses mains de velours glissaient sur la peau de son ventre, remontaient, tandis que son dos à elle s'arquait sous le toucher incandescent. Les doigts de Melisende agrippèrent le dos de Lloyd, possessifs, désireux de proximité. Leurs peaux, moites et embrasées, s'attiraient, se repoussaient, et leurs lèvres, oasis de feu, se mêlaient à une cadence irrégulière, où leurs souffles s'entrechoquaient. Melisende lâcha un soupir qui trouva écho chez celui de Lloyd, qui avait soulevé le corps de cette dernière de ses mains, rapprochant leurs deux poitrines. Les doigts de la jeune femme trouvèrent refuge dans les mèches courtes de son adonis. Elle retourna leurs corps respectifs, et domina soudain les muscles en fusion de Lloyd. Sa bouche, fiévreuse, vint cueillir un frisson, qui naissait sur la peau d'ivoire.

    Melisende se réveilla en sursaut une nouvelle fois, et étira son corps engourdi à la manière d'un félin, son dos s'arquant doucement. Une lascivité certaine se dégageait de chacun de ses mouvements, dû à son esprit encore embrumé de sommeil, et son rêve, qui continuait de tourner dans sa tête. Les volets étaient à demi fermés, mais un rayon de soleil traversa l'entrebâillement et vint trouver refuge dans le feu de sa chevelure en désordre. Elle se tordit dans sa couette, tentant de chasser de sa tête les images trop évocatrices, et trop révélatrices de ce qui se déroulait en elle. On toqua soudainement à la porte, et elle se releva à demi, le dos appuyé contre le mur, serrant la couverture contre son corps enfiévré, dissimulant vaguement ses formes a demi dénudées. Elle lâcha un vague « Entrez » enroué, et la porte s'ouvrit sur une vision qui la fit frissonner. La vision la plus terrible qui pouvait exister à cette instant précis. Ses cheveux étaient aussi noirs que dans son songe. Elle devina les traits de son torse sous sa chemise. Elle imagina les courbes admirables de son dos, le soupir qui franchissait ses lèvres, le frisson qui courrait sur sa colonne vertébrale. Elle avait oublié qu'il était toujours là, à quelques mètres d'elle, sous son injonction.

    Elle l'observa plusieurs secondes ainsi, une flamme de désir dans les yeux. Ce n'était même plus la flamme qui avait habité ses iris chaque fois qu'ils s'étaient croisés. C'était désormais un incendie, un brasier d'une hauteur incroyable. Ses cheveux ébouriffés par le sommeil, ses lèvres rougies par la sensualité de la nuit, sa peau qui exhalait la chaleur sous le drap, la lascivité qui se dégageait toujours du moindre de ses pores... Elle était une image d'attirance, un objet de convoitise à elle seule. Il semblait impossible de rester impassible face à ce corps gorgé de désir. Elle se releva lentement, tenant faiblement le drap entre ses doigts moites. Elle se retrouva vite face à Lloyd, qui la dépassait désormais de quelques centimètres, et elle leva ses yeux enflammés vers les siens, et un unique mot, un unique nom passa la barrière tremblante de ses lèvres quelque peu gonflées. « Lloyd... » Elle se mit sur la pointe des pieds, et, incapable de résister plus à son corps, qui l'appelait, à ses yeux, qui semblaient la supplier, elle déposa ses lèvres sur les siennes.

    Un éclair secoua son corps. Ses mains lâchèrent le drap si suggestif, et son corps se trouva à la merci du froid matinal, la faisant frissonner d'autant plus. Ses doigts chauds agrippèrent presque avec violence la nuque adorée, tandis qu'une autre main venait glisser contre la poitrine de Lloyd, a la rechercher du pouls tant aimé. Ses lèvres brulantes étaient brusques, désordonnées. Mais elle ne donnait pas de sens à ce désir déraisonnable, insensé, qui l'habitait, la hantait. Elle n'était plus que sensualité, liée à ce corps qu'elle voulait depuis des semaines, des mois. Sa respiration, hachée, puissante, soulevait sa poitrine à un rythme affolant. Son esprit embrumé hurlait, totalement dépassé par les évènements. Son cœur battait comme si ces battements étaient les derniers. Elle n'était définitivement plus rien sans lui. Elle lui appartenait.
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Jung Lloyd
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyJeu 20 Oct - 16:59

    Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
    Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
    Paul VERLAINE - "Mon rêve familier" in Poèmes saturniens

Lloyd l’aurait avoué sans ambages : quand il raccompagna la jeune femme jusqu’à sa chambre, ses intentions n’avaient rien d’honorable. Certes, on ne pouvait douter des inquiétudes qui l’agitaient ; mais celles-ci ne l’avaient poussé que jusqu’au seuil de l’appartement. Une fois celui-ci atteint, elles lui intimèrent de rebrousser chemin, de rentrer chez lui sans demander davantage. Melisende avait besoin de repos, sa seule présence semblait la mettre à rude épreuve ; mieux valait donc la laisser en paix. Mais il n’en fit rien et insista pour la déposer dans son lit. Elle ne protesta point, et son invitation à passer la nuit dans la chambre d’amis lui tira même une expression amusée. Néanmoins, le jeune homme ne nourrissait pas le moindre dessein précis, ne suivait aucun plan préétabli. Seuls lui revenaient par bribes puissantes, mais diffuses, ces rêves qui avaient coutume de le réveiller en sueur et en sursaut. Il ne s’agissait point de projet cohérent, mais d’images saisissantes, de perceptions acutes, de désirs inextinguibles. La volupté de l’instant obscurcissait son jugement, le froid stratège qui dormait en lui suffoquait sous l’ardente passion qui le consumait. Privé d’idées claires et distinctes, il devait s’en remettre à de vaporeuses intuitions dont les contours ne se précisaient que peu à peu. Mais, comme la jeune femme se livrait avec abandon au sommeil, une certitude s’imposa enfin à lui : le feu prendrait. Quand, comment ? Lloyd n’aurait pu le dire exactement. Mais il ne suffisait plus que d’une étincelle, et tout s’enflammerait. Déjà, elle se laissait négligemment aller : sa jupe remontait, dévoilant presque entièrement ses jambes ; quant aux premiers boutons de son chemisier, ils s’étaient défaits et laissaient désormais deviner toutes les courbes de sa gorge. Mais, insouciante et oublieuse, Melisende n’en avait cure. Elle se réfugiait dans les bras de Morphée, tandis que sa tête s’enfonçait dans les oreillers, sur lesquels ses boucles flamboyantes se répandaient éparses. Ainsi, échevelée et endormie, elle paraissait plus que jamais désirable. Il garda ses distances cependant. Le feu devait encore couver afin d’être mieux ravivé.

Il ne se rendit même pas dans la chambre qu’elle lui avait indiquée ; l’insomnie s’annonçait déjà, Lloyd savait qu’il serait vain de lutter. Il demeura donc dans le salon et entreprit de l’arpenter de long en large. Le bruits de ses pas sur le plancher se mêlaient au tic-tac des horloges ; en tendant l’oreille, on percevait presque les battements de son cœur caler leur rythme sur ce concert de percussions. La régularité de ces tambourinements tranchait nettement avec les mouvements désordonnés et fébriles qui lui échappaient de temps à autres. Le jeune homme passa rapidement sa main sur son visage, espérant regagner un certain contrôle. Il s’assit sur le divan, mais se releva aussitôt ; son trouble ne se dissipait pas. Plus les minutes s’écoulaient, plus la torture gagnait en intensité. Savait-elle seulement à quels supplices elle le soumettait ? Sans doute pas. Elle dormait, indolente, dans l’autre pièce, ne soupçonnant pas les douloureux émois qui l’écartelaient impitoyablement. Chaque centimètre carré, chaque recoin gardait au moins une trace d’elle. Sur une commode, se trouvaient quelques photographies encadrées où elle apparaissait de temps à autres, aux côtés de sa famille et de ses proches. Et Lloyd pouvait bien fermer les yeux pour tenter de faire abstraction ; son parfum imprégnait même l’air qu’il respirait. La jeune femme était partout, et pourtant elle lui échappait encore. Présente et absente. Proche et distante. Tout à ces tiraillements, le jeune homme ne vit pas le sommeil venir, et ce fut presque surpris qu’il s’éveilla aux petites heures du jour, le col défait et la chemise froissée.

Ses dernières résistances cédèrent finalement. Dans un seul et même élan, il se leva et arriva devant la porte de la chambre. Un coup, puis deux. On lui accorda l’autorisation d’entrer. La nudité à peine voilée de Melisende le fit se figer sur le seuil. Son regard s’arrêta sur le tas de vêtements qui gisaient négligemment sur le sol, remonta vers le lit dont les couvertures avaient été rejetées, s’attarda sur le drap fin, transparent presque. Les premiers rayons faisaient s’y dessiner en ombre chinoise les formes découvertes de la jeune femme. le silence régnait. Devait-il le rompre ou bien le laisser planer ? Les tensions qui électrisaient l’air les enserraient à la limite de l’asphyxie. Mais le temps semblait avoir suspendu son cous dans un délicieux entre-deux où convergeaient toutes les attentes des mois passées et tous les espoirs que l’on pouvait gager sur le moment à venir.

L’orage éclata, et tout s’enchaîna rapidement. Elle se leva, le drap tomba – ils s’embrassèrent. L’entrechoc de leurs lèvres lui soutira un pas de recul, mais il revint rapidement, ses mains s’emparant du bas de son dos, s’agrippant à la chute de ses reins. Le baiser se prolongeait, l’air commençait à manquer, mais leurs bouches demeuraient scellées. Même lorsque la pénurie d’oxygène lui faisait lâcher un infime millimètre, Lloyd s’évertuait à combler la distance tant abhorrée. A travers le tissu de sa chemise, il sentait le corps dévêtu de Melisende, et ses sens s’affolaient. Ses genoux fléchirent, tandis que ses bras se refermaient autour des hanches de la jeune femme. Il la souleva, et ses jambes à elle s’enveloppèrent autour de son bassin. Trois pas esquissés au hasard les menèrent contre un mur. Ce heurt soudain eut pour seul effet de lui faire resserrer sa prise. Leurs corps s’enlaçaient si étroitement que l’on aurait eu peine à les démêler. Ils n’étaient plus que flammes qui dansaient dans un même foyer, qui rougeoyaient dans une même fournaise, qui chatoyaient sans discontinuer. Mouvements désordonnés, baiser enfiévrés, contacts effrénés… ils brûlaient.

Sans crier gare, ses jambes s’actionnèrent et le menèrent à reculer jusqu’au lit. Le jeune homme heurta le rebord et tomba assis, tandis que Melisende restait debout devant lui, le dominant de toute sa hauteur. Cette soudaine position d’infériorité ne l’interpella même pas tant il était déjà occupé à goûter la peau laiteuse de son ventre plat. C’était la première fois que Melisende lui laissait voir tant de sa chair. A diverses reprises, ses caresses aventureuses lui avaient permis de deviner ce qui se cachait sous ses vêtements, mais il avait à chaque fois fallu se retenir, se contenter de ce peu à peine entr’aperçu, et pourtant déjà entièrement défendu. L’interdit n’avait sans doute pas été levé, il demeurait là, attendant son heure au-dessus de leurs têtes. Mais Lloyd le bravait enfin avec toute son audace, avec toute sa superbe. Il s’embrasait de toutes parts, rien ne l’aurait arrêté. Ses lèvres remontèrent du nombril aux côtes de Melisende, s’attardant avec minutie et délice sur chacune d’entre elles.

Ils basculèrent en arrière, et à la faveur de cette perte d’équilibre, Lloyd put reprendre le dessus. Ce renversement était à l’image de toute leur relation qui passait sans cesse d’un extrême à un autre – chaud, froid ; lumière, ombre ; force, faiblesse. A la frénésie des secondes précédentes, succédait une lenteur exagérée. Son buste au-dessus de celui de Melisende, le jeune homme se mouvait sans se presser, voulant faire durer l’instant. Un sourire taquin lui naquit même en coin – il jouissait de se laisser ainsi désirer. Ce n’était là qu’une maigre compensation pour les mois pendant lesquels il avait souffert tant il la désirait, mais cela suffisait à l’amuser. Ses doigts jouèrent et s’emmêlèrent dans l’une de ses boucles cuivre, puis glissèrent doucement, suivant le chemin qu’esquissait celle-ci. Le périple le conduisit de l’oreille au menton, lui fit longer le cou, aboutit à l’épaule. La chevelure s’arrêtait là où commençait le sein, mais Lloyd reprit délicatement son voyage. Il ne procédait que par touches éphémères et volatiles, par frôlements et effleurements qui laissaient attendre davantage.

« Vous êtes magnifique. »
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyJeu 20 Oct - 18:48

    Elle avait cru que ses mains sur ses hanches seraient chaudes; Que sa bouche serait brulante. Que leurs souffles seraient tempête. Mais il n'en fut rien. Ses mains sur ses hanches la calcinait. Sa bouche était un brasier dévorant. Leurs souffles étaient cyclone ravageur. Le désir passé n'avait finalement été qu'un bref aperçu, sans commune mesure avec ce qui vivait réellement en elle. L'environnement autour d'elle s'était effacé, flou, sans aucune importance – d'ailleurs, le choc de son dos contre le mur ne lui tira guère qu'un vague hoquet de surprise, vite étouffé par celui de ses lèvres qui n'avaient quitté que l'espace d'un dixième de seconde celles de Lloyd. Elles étaient son seul oxygène, sa seul manière de survivre – si son corps se détachait du sien, elle n'aurait pu imaginer rester en vie. Elle ne fit pas plus attention au fait que sa peau quittait bientôt la paroi et se retrouver dans le vide. Elle ne remarqua que subrepticement qu'il était désormais assis – ses lèvres laissaient des traces brulantes sur la peau de son ventre, qui, fragile, frémissait sous le contact fiévreux. Elle releva son visage d'un doigts et fondit à nouveau sur celles qui avaient failli lui tirer un soupir imperceptible, mais n'eut pas le temps de prolonger l'étreinte. Il la fit basculer, et elle se retrouva à sa merci, allongée sur le lit en désordre.

    A cet instant, ni la grêle, ni la pluie, ni le gel n'auraient pu refroidir son corps. Seulement habillée de ses sous-vêtements, ils la gênaient cependant, et elle cru pouvoir se persuader qu'ils étaient la cause de la chaleur qui émanait d'elle. Mais habits ou pas, sa peau semblait entrer en fusion. Une fusion que même les plus grands âtres n'auraient pu égaler. Soumise aux désirs du jeune homme, elle dut trembler en silence, subir la lenteur de ses gestes, subir la nonchalance de ses doigts qui jouaient, narquois, avec une mèche de ses cheveux, effleurant la peau de son cou, descendant, indolents. Elle ferma ses yeux sous la caresse, mordant sa lèvre inférieure, tandis que ses mains venaient déboutonner uns à un les boutons de la chemise froissée de Lloyd. Elle se stoppa quelques secondes lorsqu'un index volage effleura la peau qui se faisait de plus en plus sensible. Il lui était tout simplement impossible de se concentrer – son cerveau était incapable de réflexion dès lors qu'il la touchait, dès lors que leurs peaux entraient en contact. « Vous êtes magnifique. » Elle rouvrit les yeux qu'elle avait fermé, et rougit doucement. Puis un gémissement de frustration franchit ses lèvres. Un soupir de supplication, un soupir gorgé de désir. Elle releva à demi le buste, s'accrochant au cou du jeune homme, ses doigts caressant la nuque. « Je t'en supplie... ne t'éloigne pas. » Elle se souvint que la veille, elle l'avait supplié de ne pas la tenter plus qu'il ne le faisait déjà. Elle en était désormais réduite à le prier de ne pas partir, de ne pas s'en aller, de ne pas accroitre la distance déjà très relative qui existait entre eux. Ses doigts continuèrent le travail qu'ils avaient commencé, et les paumes incandescentes de ses mains firent glisser le tissu le long des épaules, puis le long du dos, le faisant enfin tomber délicatement sur le sol. L'image de son rêve de la nuit la fit frissonner, et ses doigts s'agrippèrent à son dos comme dans son songe, et irrésistiblement attirée, fascinée par la manière dont le grain de sa peau s'accommodait de la faible clarté de la chambre, aimantée par l'odeur qu'il exhalait, fraîche et irrésistible, elle le fit basculer à nouveau. Reproduire les images qui avaient tourné dans son esprit n'enlevait rien à la sensualité, au saisissement de son âme. Elle le contempla, saisie par la beauté de ses lèvres, où subsistait encore un reste de sourire, et passa l'extrémité de ses doigts de manière voilée et d'autant plus affriolante sur son ventre, avant de baisser lentement le visage, posant ses lèvres sur la peau qui sembla s'enflammer à son contact. Sa bouche déposa mille et un baiser sur la peau qui s'embrasait et qui ne cessait de l'appeler, oasis de chaleur, jusqu'à ce qu'elle remonte vers le cou, sa respiration qui était maintenant uniquement constituée de soupirs profonds venant chatouiller son épiderme. Ses mains qui s'étaient attardée sur le dessin des muscles revint plonger dans la chevelure corbeau. Elle étendit son buste sur lui - ses jambes cependant toujours repliées à moitié, la laissant à califourchon sur son bassin a lui - tandis que sa bouche achevait son ascension jusqu'au lobe désormais accessible de l'oreille qu'elle embrassa; puis son visage remonta au dessus de celui du jeune homme. Elle resta quelques instants immobile, essoufflée. Sa bouche entrouverte toucha fugacement celle de Lloyd sans l'embrasser.

    « Je suis faible. Terriblement faible. Il m'est impossible de te résister alors que j'ai si longtemps cru ne jamais t'appartenir. C'est fait, maintenant. Je t'appartiens de manière inconditionnelle, et je ne ressens pas la moindre douleur. Je devrais m'en aller, avant de commettre l'impardonnable. Mais j'en suis incapable. Je te veux – autant que tu m'as voulue, que tu me veux sûrement encore en cet instant. » Elle sourit doucement. Elle l'était sans aucun doute - faible. Elle n'avait pas tenu beaucoup plus longtemps que certaines des conquêtes du jeune homme. Mais il n'était désormais plus dans ses capacités de résister – cette phase avait été dépassée dès la veille, alors qu'elle rêvait une fois de plus de lui. Elle avait prononcé ces paroles en un souffle presque ininterrompu, murmurant certains mots qui attisaient plus encore – si c'était possible – l'envie grandissante qui jaillissait d'elle. Ce bref instant de repos, ce bref interlude, ne l'empêcha pas le moins du monde de replonger sur ses lèvres et d'y déposer des baisers pleins de passions – une passion qui ne semblait jamais vouloir s'éteindre, se ternir. Elle avait retrouvé les couleurs qui avaient manqué à sa peau la veille, n'avait même jamais été aussi belle. Il la sublimait, dans toute sa semi-nudité. Ses lèvres, rouges, ses cheveux, bouclés et désordonnés, ses courbes qui pliaient sous les caresses et sa peau qui rougissait quelquefois, ses prunelles bleues étincelantes qui dévoraient du regard la peau, le corps qui lui était offert, ses mains délicates qui ne se séparaient pas plus d'une demi seconde de son adonis. Elle n'avait jamais atteint cette perfection. Ils étaient fait l'un pour l'autre, comme deux pièces d'un puzzle.
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyDim 23 Oct - 8:46

Il se trouvait donc allongé sur le lit, les bras le long du corps, la tête seulement surélevée par les oreillers sur laquelle elle avait échoué. L’espace d’un instant, ses mains avaient lutté, s’étaient rebellées et s’étaient tendues vers le corps de la jeune femme ; mais celui-ci était demeuré hors d’atteinte. Malgré tous ses efforts, Lloyd ne parvint qu’à frôler son bassin, qu’à effleurer ses hanches, qu’à brasser l’air. Ses mains retombèrent donc, impuissantes sur le matelas. Une nouvelle caresse de Melisende, et ses doigts se crispèrent, empoignant fermement les draps. Il lui aurait suffi d’un geste, un seul, pour se redresser soudainement et ramener leurs bustes l’un contre l’autre. Mais la volupté de l’instant pesait sur tous ses membres, les accablait, les ankylosait. Il y avait comme un brouillard, épais et lourd, qui s’était formé autour de lui et entravait chacun de ses mouvements, comme une nuée invisible sous le coup de laquelle il suffoquait et mourrait à petits feux. Déjà, sa respiration se faisait haletant et irrégulière. Il pensait manquer d’air quand, soudain, le souffle chaud de Melisende sur ses lèvres le raviva. La jeune femme s’était enfin rapprochée, se mettant à sa portée. Elle chuchotait des paroles qui le ravissait, mais qu’il n’écoutait que distrait. Le peu de pensées qui naissait dans les brumes de son cerveau l’incitait à rétablir le contact qui avait été trop longtemps brisé. Ses bras se refermèrent instinctivement sur son dos, ne relâchant leur étreinte que lorsque sa poitrine ait rejoint son torse. Mais cela ne l’apaisa point, était-ce son cœur à elle ou le sien qui battait si fort, si vite ? Dans tous les cas, les coups succédaient contre les parois de sa cage thoracique, et celle-ci semblait sur le point de céder tant on l’assaillait. Melisende l’embrassait avec passion ; il répondait avec ferveur. La langueur des minutes qui venaient de s’écouler le quittait peu à peu ; il revenait à la vie, s’animait. Ses épaules se soulevaient afin que leurs bouches ne soient jamais trop longtemps séparées. Elle lui semblait parfois vouloir jouer, se laisser désirer ; leurs lèvres ne faisaient alors que se chercher et s’éviter à dessein. Cela ne servait qu’à le rendre plus fou encore. N’y tenant finalement plus, Lloyd se releva et fit rouler leurs deux corps sur le côté, reprenant le dessus.

« Je devrais. M’éloigner, j’entends. »

Il chuchotait. Dans cette atmosphère feutrée et sensuelle, toute parole s’élevant au-dessus du murmure serait passée sacrilège. Puis pour donner davantage de voix, le jeune homme n’avait pas suffisamment de souffle. Le peu qui lui en restait se confondait en soupirs réprimés et en baisers enflammés. Perdant haleine, néanmoins, il dut s’interrompre un instant pour prendre une longue inspiration. Il cligna doucement des yeux, révélant ses pupilles plus ténébreuses, plus orageuses que de coutume. Son regard charbonneux sondait celui, électrisant, de Melisende, détaillait les traits de son visage, glissait le long de ses courbes. Il les avait tant rêvées, tant imaginées. Mais même ses songes les plus fous pâlissaient face à la réalité ; jamais Lloyd n’avait pu concevoir une telle intensité, un tel ravissement de l’âme et des sens.

« Vous ne vous doutez pas de combien vous m’avez fait souffrir. A attendre, à languir… j’ai cru perdre la raison. J’avais l’impression de vous tenir, là, comme ça dans mes bras – mais je me réveillais, et je ne m’accrochais qu’à du vide. Je pensais vous embrasser, mais au final, il s’agissait des lèvres d’un autre. Les cours représentaient la pire des tortures, car vous étiez si proche et si loin à la fois. »

Toutes ses phrases qui sonnaient si superflues à ses oreilles les échappaient sans qu’il puisse se maîtriser. Un trop plein d’émotions l’assaillait. Cela se reflétait dans ses gestes qui montraient de plus en plus de désordre et d’avidité. Ses mains resserraient leur emprise sur la taille de la jeune femme, et bientôt, leurs corps se retrouvèrent à la verticale, l’un face à l’autre, à genoux. Les doigts de Lloyd coururent le long de ses côtes, se hissèrent sur son épaule et jouèrent les bretelles du soutien-gorge, de ce bout de tissu qui les séparait encore. Lejeune homme procédait à l’aveugle ; il avait enfoui son visage au creux du cou de Melisende pour s’enivrer encore de son parfum, pour goûter à nouveau la tiédeur de sa peau, pour entendre le pouls qui battait à tout rompre. Mais ses gestes démontraient expertise et précision, concurremment aiguillonnés par l’expérience et le désir.

« Alors pour tous ces mois passés à espérer en vain, ce serait une juste vengeance que de partir, que de vous laisser là avec un aperçu de ce que l’on ressent lorsque l’on veut ce qui toujours se dérobe, ce qui toujours vous échappe. Mais… mais je ne peux même. Parce que cet énorme gouffre qu’il y a là, à l’intérieur… vous, et vous seule, pouvez le comblez. »

Le sous-vêtement céda finalement et tomba sur le lit, laissant la poitrine de Melisende en proie à tous ses caprices, à tous ses baisers, à toutes ses caresses. Et pourtant, il hésita quelques secondes à la toucher et ne fit que l’effleurer. Extatique, une sourde crainte s’emparait soudain de lui : et si tout cela encore n’était qu’illusion ? que fabrication fantaisiste ? Mais plus cette peur s’insinuait en lui et le rongeait de l’intérieur, plus il sortait de sa torpeur. Il finit par étreindre la jeune femme avec force – celle du désespéré qui se raccroche à sa dernière chance. Ses lèvres voulurent aussi s’assurer de la réalité de tout ceci et s’attelèrent à explorer avec application la gorge qui s’offrait à lui.

« Vous m’appartenez, vous dites ? Alors… pourquoi ? Pourquoi ai-je l’impression que tout dépend de vous ? »
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyDim 23 Oct - 11:23



    Il brisa l'étreinte de leurs lèvres quelques infimes secondes, émettant l'hypothèse d'un départ, et son corps à elle se raidit immédiatement, mu par un instinct étrange. A nouveau dominée par Lloyd, elle agrippa ses poignets avec force, une moue désespérée se peignant sur ses traits. Pourtant, le regard obscurci de Lloyd prouvait le contraire de ce qu'il énonçait. Il semblait impossible qu'il puisse partir – pas après s'être autant engagé. Pas après avoir effleuré du bout des doigts ce qui s'approchait de l'instant parfait. Pourtant, le souffle profond qui lui tenait lieu de respiration semblait montrer l'inverse de ce qu'il suggérait. Pourtant, ses paroles suivantes étaient aux antipodes: l ne pouvait se dérober, désormais. Et Melisende écoutait avec une fascination muette, écoutait les mots s'envoler de la barrière de sa bouche, qu'elle pouvait désormais embrasser tant qu'elle le souhaitait – autant qu'elle en avait besoin. Elle savait qu'il pensait souvent à elle – comment aurait-elle pu ignorer les regards qu'il lui jetait en cours, à peine voilés ? - mais elle n'avait jamais soupçonné que cela irait jusqu'à ce point de tension. Son désir à elle était venu beaucoup plus tard, lorsqu'il avait commencé à opérer un rapprochement. Sûrement que si ce rapprochement n'avait pas eu lieu, elle n'aurait jamais eu conscience de l'existence de tout ce qu'il décrivait avec tant de justesse. Elle n'eut cependant pas le temps de s'enfoncer plus avant dans ses réflexions car les lèvres de Lloyd avait à nouveau rejoint sa peau, y ravivant la brulure qui s'était quelque peu éteinte, mais n'avait jamais été totalement absente. Ses doigts s'agrippèrent à son dos, ses ongles s'enfonçant involontairement et brièvement dans la peau, avant qu'elle ne desserrent que très peu sa prise sur lui. Elle avait retenu sa respiration jusque là, mais ses doigts qui jouaient avec les bretelles du sous-vêtements lui tirèrent un nouveau soupir d'impatience, d'attente, de frustration. Les paroles qu'il prononça à nouveau la firent frémir, et elle l'agrippa à nouveau, comme souhaitant l'empêcher de s'enfuir, de l'abandonner, de la laisser ainsi, dénudée, démunie. Mais la fin de sa phrase la rassura, et elle déposa un baiser tendre sur les lèvres chaudes. Le tissu recouvrant sa poitrine tomba sur le lit, et elle frissonna légèrement. Il n'était jamais facile de se dévoiler ainsi, la première fois, et elle ferma les yeux tandis qu'il effleurait sa peau nue.

    Il y eut un bref blanc, durant lequel le jeune homme resta totalement immobile. Bref, car quelques secondes plus tard, ses lèvres se posaient à leur tour sur l'épiderme sensible, et tirèrent un frémissement d'excitation à Melisende, qui se mordit la lèvre inférieur si violemment qu'une goutte de sang perla. « Vous m’appartenez, vous dites ? Alors… pourquoi ? Pourquoi ai-je l’impression que tout dépend de vous ? » Melisende était distraite, et sa réponse se fit hachée, irrégulière. « Hm...? Tout dépend de moi ? Et bien, peut-être que c'était le cas il y a encore quelques heures. Mais ce n'est désormais... plus... le cas. » Elle prit une inspiration violente, prise au dépourvue par le manque d'oxygène. « Étant incapable de mettre fin à... tout ceci, il semblerait que tout ne repose désormais que sur toi... » Ses doigts descendirent lentement et s'attardèrent sur la boucle de la ceinture de Lloyd. Lentement, ils entreprirent de la défaire, et finalement, tout comme son soutien-gorge, elle finit par céder et tomba sur le lit à sa suite. Mais son esprit embrumé l'empêchait de continuer, et les baisers enfiévrés de Lloyd ne l'aidaient en rien. Elle se laissa aller à ses caresses, et se laissa doucement retomber sur le matelas, attirant dans sa chute Lloyd en souriant. Ses cheveux flamboyants se répandirent comme une mer torturée sur le coussin, et elle termina enfin ce qu'elle avait débuté. Ses doigts défirent le bouton, puis la fermeture éclair, et ses jambes qui glissèrent de son bassin à lui jusqu'à ses pieds firent tomber le pantalon, sur le sol cette fois. Elle fit de même pour les chaussures, incapable de se séparer du visage de Lloyd qu'elle tenait entre ses mains brulantes. Une lumière de lucidité lui permit de malicieusement placer quelques mots. « Quant au vouvoiement... je pense qu'il n'est plus de rigueur. » Cette phrase fut la dernière qu'elle prononça; Consumée par tant de désir et d'envie, le reste de la matinée ne fut que baiser brulants, caresses cuisantes, soupirs embrasés. Pas une fois, melisende n'eut le loisir de regretter son choix, et une fois de plus, l'évidence s'imposa à elle. Elle lui appartenait, dans tous les sens du terme.

    Plusieurs heures plus tard, alors que leurs corps fatigués reposaient encore sur le matelas, la jeune femme se coucha sur le torse de Lloyd, qui avait fermé les yeux. Plusieurs minutes passèrent, silencieuses, durant lesquelles elle écouta le bruit de la respiration du jeune homme, qui avait passé un bras autour de ses hanches et sa main posée près de son cœur sentait le pouls qui battait à une cadence ralentie. Les minutes passaient et il ne rouvrait pas les yeux. Le pensant endormi, elle posa un léger baiser plein de tendresse à la commissure de ses lèvres, et ses lèvres prononcèrent ce que ses yeux murmuraient avec douceur: « Je t'aime... » Le murmure sembla voler dans les airs, imprégné d'amour. Puis elle posa sa tête contre son torse, et ferma les yeux à son tour, s'endormant sans difficulté.

    Le soleil était haut dans le ciel, cette fois, mais ne perçait que peu a travers les volets toujours à demi ouverts. Elle dormait encore, ses cheveux étalés sur le drap, la peau de son corps dénudé offert à la froideur du matin. Un frisson passa sur son corps encore lové comme celui d'un chat, et elle se rapprocha encore de Lloyd, qui était toujours là, sa jambe passant par dessus la sienne et son visage s'enfouissant dans la chaleur de son cou. Un soupir de mécontentement passa la barrière de ses lèvres, dû à la griffure du froid sur sa peau d'albâtre. Elle cligna brièvement des yeux – les referma aussitôt. Elle ne voulait pas se réveiller, jusqu'à ce que son esprit embrumé se rappelle que la réalité valait ses songes les plus beaux. Rouvrant à demi les yeux, elle déposa un baiser délicat sur la gorge de Lloyd – là ou la jugulaire battait lentement.
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyMar 25 Oct - 14:34

« Je risque d’y prendre goût et ne plus jamais vouloir me réveiller d’une autre façon, tu sais. »

Quand son sommeil s’était-il dissipé ? Lloyd l’ignorait lui-même. Depuis une, deux heures, peut-être trois, il demeurait immobile, allongé sur le lit. Ses paupières restaient fermement closes ; le jeune homme sentait bien le jour sur son visage, mais il rechignait à y faire face. La réalité l’effrayait encore, et de temps à autre, la même question revenait le lanciner – et si tout cela n’était qu’un songe ? Pour se rassurer, il guettait avec attention cette respiration régulière qui n’était pas la sienne, ce souffle doux qui venait chatouiller sa peau nue. Et un sourire se dessinait promptement sur ses lèvres, tandis que ses bras resserraient leur étreinte sur le corps de Melisende qui se trouvait bel et bien là. Le baiser que la jeune femme déposa dans son cou fut une confirmation supplémentaire, mais bienvenue. Comblé, il cligna des yeux et les ouvrit finalement. Les rideaux étaient encore tirés, seule une lumière tamisée éclairait faiblement la pièce. L’atmosphère n’en devenait que plus intime, comme empreinte des caresses échangées et des soupirs envolés. La volupté ne s’était point estompée : elle gorgeait l’air et nimbait chacun des mouvements que l’on esquissait. Avec lenteur, Lloyd se retourna jusqu’à faire face à Melisende ; son regard rencontra l’azur de ses iris, invitant comme un océan de délices où il faisait bon se plonger. Il ne s’y perdit néanmoins pas et poursuivit sa course, détaillant peu à peu les traits de son visage. La ligne de son front, la courbure de son nez, le contour de son menton. Ces dessins, il les avait depuis longtemps déjà tous mémorisés. Mais rien n’aurait égalé le ravissement que le jeune homme éprouvait à les retracer à nouveau. Car, désormais, tout cela… lui appartenait. Sa main glissa avec tendresse sur sa joue, ses doigts s’attardèrent sur sa peau.

« Je me posais des questions stupides. Le nombre des tâches de rousseur… il semblait infini. Tu n’as pas intérêt à me quitter avant que j’aie pu toutes les compter. »

Un léger rire lui souleva la poitrine, et il reprit le silence. Sa voix était rauque, presque enrouée ; elle oscillait entre un murmure sonore et une parole confiée en secret. Après les heures qui venaient de s’écouler, le ton de la conversation paraissait étrangement déplacé. Le lien qui, maintenant, les unissait se passait bien de mots. A cet instant, leurs souffles se mêlaient, leurs jambes restaient enchevêtrées. Cette seule proximité évoquait bien davantage que toutes les phrases articulées du monde. Ils criaient la complicité, la parfaite adéquation – l’amour. Même le tutoiement qu’il se permettait enfin ne pouvait rendre compte de cette osmose. Son regard sombre sonda une fois encore les prunelles étincelantes de Melisende, et sans plus y réfléchir, il déposa un léger baiser au coin des lèvres de la jeune femme. Son sourire s’accentua, comblé. Comment pouvait-on se sentir si proche d’une personne dont on savait si peu ? Car Lloyd devait l’avouer ; malgré des mois passés à observer l’enseignante, à épier le moindre de ses faits et gestes, toutes les informations qu’il avait glané ne quittaient pas le domaine de la supposition et de la déduction. Ses yeux s’étaient entraînés à lire chacune des attitudes qu’elle prenait, à déchiffrer chacun des mouvements qui venaient arquer son corps, et au fil des semaines, il était même parvenu à apprendre quelques de ses habitudes – la manière dont elle aimait réchauffer ses mains autour de sa tasse de thé, le soin qu’elle prenait de toujours de vérifier si une porte était bien fermée, même après avoir elle-même tournée les clés. Mais des renseignements élémentaires lui manquaient : où avait-elle grandi ? Comment avait-elle grandi ? – qui était-elle ?. Il la connaissait par cœur, et pourtant, elle lui échappait encore ; quelque chose résistait, se dérobait.

« Vous… Tu me laisseras le temps, n’est-ce pas ? » A son insu, le jeune homme avait froncé les sourcils ; son front s’était troublé, et la question s’était posée tout aussi inconsciemment, le surprenant à demi. Surmontant cet étonnement premier, son visage se rasséréna, et il poursuivit d’un ton qui se voulait maîtrisé. « Je suis juste curieux. Je veux juste savoir… » Il acheva dans un faible murmure, tandis que ses bras ramenaient Melisende contre lui. Il éprouvait de l’embarras à prononcer des phrases si mièvres, et pourtant, aucun mot qui convenait mieux ne lui apparaissait. « Juste te connaître. »
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyMar 25 Oct - 17:28

    Sa voix s'éleva, incertaine, dans l'atmosphère feutrée de la chambre. Elle n'était pas plus haute qu'un murmure, que lui seul aurait pu entendre, s'ils n'avaient pas été seuls, abandonnés. Il avait été chuchotés prêt de son oreille, son visage étant encore étendu sur le matelas, comme si elle était encore endormie. « Tes désirs seront des ordres. Je suis prête à prendre sur moi. » Son rire résonna à son tour, pas plus bruyants que les quelques mots qui lui avaient échappé. Elle ouvrit finalement les paupières qu'elle avait instinctivement refermées lorsqu'elle sentit le corps de Lloyd qui se soulevait puis retombait sur les draps « Bonjour... » un sourire se dessina sur ses lèvres, et elle accueillit avec un frisson la caresse tendre qu'il déposa sur sa joue. Le désir était loin d'être éteint, contrairement à ce qu'elle pensait. Elle aurait aisément pu se laisser submerger à nouveau – elle en mourrait même d'envie. Mais ce désir, s'il était toujours étouffant, était plus supportable. Maintenant qu'ils étaient là, lovés l'un contre l'autre, elle se disait qu'ils ne pourraient plus l'abandonner, et sa frénésie de la matinée s'envolait donc lentement, comme au grès d'un vent invisible. Elle se sentait apaisée, calmée. Tout comme lui, apparemment. Sa voix s'éleva à son tour, suivi de son rire cristallin. La main de Melisende vint caresser le cou de Lloyd, puis descendit le long de son torse, décrivant de grands cercles délicats sur sa peau. « Il en apparaît tous les jours de nouvelles. Je n'ai plus qu'à espérer que tu n'arrives jamais à toutes les comptabiliser. Condamné à rester avec moi jusqu'au restant de tes jours. » Son regard se fit songeur. Elle ne voulait définitivement pas qu'il s'éloigne; cette seule idée rendait son cœur douloureux. Son esprit mené par cette réflexion excluait tout le reste, et le mouvement de ses doigts sur la poitrine du jeune homme s'était subitement arrêté, signe de son trouble manifeste.

    Elle accueillit son baiser avec reconnaissance; malgré lui, il l'avait tiré de pensées désagréable. Lui aussi s'était égaré dans des pensées qui lui échappaient. Elle sonda son regard sombre comme il avait sondé le sien, cherchant à recueillir ces réflexions qui fronçaient ainsi son front. « Vous… Tu me laisseras le temps, n’est-ce pas ? » Elle sourit lorsqu'il manqua de la vouvoyer comme il en avait pris l'habitude durant les mois ou elle lui avait servi de professeur – et uniquement de professeur. Elle sourit lorsqu'il la rapprocha de lui et qu'elle put passer ses bras dans son dos, posant sa joue contre son torse. Elle poussa un soupir, ne sachant pas bien par quoi débuter. Par le commencement, sûrement. « Je suis née en France. Mes parents m'ont abandonné, pour une raison que j'ignore – je n'ai jamais vraiment su à savoir. J'ai été recueillie par la famille Lee. J'avais quelques mois seulement, et... c'est surement grâce à leur amour que je n'ai jamais cherché à connaître ma famille biologique. » Elle marqua une pause dans son récit. On sentait dans sa voix l'immense amour et l'immense respect qu'elle portait à cet homme et cette femme qui avaient depuis toujours été sa famille. « Le reste... n'est pas vraiment intéressant. J'ai été une enfant sans problème, bien que toujours rejetée. J'étais considérée comme... anormale. Je n'ai jamais compris pourquoi – et comme pour mes parents, je n'ai jamais cherché à comprendre. J'étais ainsi, et il me semblait que me rebeller contre ma nature était inutile. Je me concentrais sur mes études, et le reste était superficiel. Et puis j'ai découvert le théâtre... Et tu connais la suite. » Se rendant soudain compte de l'originalité de la situation – elle doutait que beaucoup de filles aient pu se vanter d'avoir parlé ne serait-ce qu'une seconde à Lloyd, ou du moins d'avoir parlé à un Lloyd attentif comme il semblait l'être en ce moment même – elle se fit prendre par l'hilarité durant quelques secondes, et ne pouvant se retenir, lui posa la question la plus incongrue qu'il fut: « Dis moi... est-ce qu'il t'ai déjà arrivé de t'intéresser vraiment à une fille ? » Puis réfléchissant à ce qu'elle venait de dire, elle effaça sa question d'un mouvement aérien de la main. « Oh, et puis finalement, ce n'est pas si important que ça. »

    Elle se leva finalement à demi, puis rougit brutalement, consciente soudain de sa nudité – elle avait été si concentré sur lui qu'elle avait oublié ce 'détail'. « Ferme les yeux. » Elle se leva avec rapidité du lit, courut chercher le drap qu'elle avait lâché plusieurs heures plus tôt, et revint se coucher près de Lloyd, les recouvrant du drap léger, et lui jeta un regard accusateur. « Je suis sûre que tu as regardé. Tes yeux ont cligné quand je me suis retournée. Pervers... » Le mot sonnait étrangement affectueux de sa part, et le regard qu'elle lui jeta, enveloppant d'amour et de tendresse, confirmait cette impression. Il semblait qu'ils se connaissaient depuis des années, qu'ils partageaient leur quotidien mutuel depuis une éternité. Elle déposa un baiser sur ses lèvres. « Pour te punir, c'est ton tour maintenant de me parler de toi. » Un sourire éblouissant ourla ses lèvres tandis qu'elle se collait de nouveau à lui, câline, recommençant ses caresses le long de son torse – contact qui lui tira un frisson de plaisir.
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyMer 26 Oct - 9:17

« Je n’ai rien vu. Rien que je n’ai déjà vu, du moins. Et rien que je n’aimerais pas revoir, je dois l’avouer. D’ailleurs, plutôt que de parler de moi et de ma trépidante biographie, on pourrait… »

Une lueur amusée s’alluma dans les yeux de Lloyd, alors qu’un sourire joua quelques secondes sur ses lèvres. Taquin, il rapprocha même son visage de celui de Melisende jusqu’à leurs lèvres se frôlent, et sa main s’aventurait déjà sur son flanc, y traçant doucement des cercles. Mais le baiser qu’ils échangèrent ne dura pas plus d’une fraction de seconde. Lloyd se releva en effet, s’asseyant sur le lit ; quand il se fut redressé et étiré, il adressa même un clin d’œil narquois à la jeune femme. L’allégresse du moment les enveloppait tous deux et nappait chaque mot qu’ils prononçaient, chaque geste qu’ils esquissaient. Il se sentait d’humeur étrangement espiègle et s’étonnait presque de la tendresse qui l’animait alors que ses doigts replaçaient agilement, derrière son oreille, une des boucles rousses de Melisende. Ses conquêtes passées ne l’avaient guère accoutumées aux confessions sur l’oreiller ; certaines avaient bien essayé, mais se dérober avait toujours était sa spécialité. Deux ou trois caresses suffisaient à réduire au silence les interrogations les plus pressantes, et bien souvent, le besoin ne s’en faisait même pas sentir tant Lloyd était passé maître dans l’art de disparaître avant le réveil de celles dont il avait partagé les draps. Ce jour-là, il n’avait pas fui… il ne fuirait pas.

« Ce n’est pas drôle si je te donne tout de suite la réponse, n’est-ce pas ? »

Pour gagner du temps, mais surtout pour annihiler toute distance, Lloyd attira la jeune femme à lui afin que, comme la veille, elle repose dos à lui. Enfouissant son visage dans sa chevelure de feu, il ne reprit pas immédiatement la parole. Se dévoiler ne lui seyait guère ; les apparences lui avaient toujours davantage bénéficié que la réalité. Sa façade de petit garçon choyé par la vie et les circonstances avait au moins quelque éclat ; sa véritable existence donnait moins à rêver, décevait. Ce fut sans doute pourquoi il chercha d’abord à louvoyer.

« Devinez, choisissez. Solution n°1 – la carte du riche héritier, du genre de ceux qui courent les dramas. Mettons que j’ai passé mon enfance dans un manoir anglais, dans les environs du palais des Windsor. Papa Jung toujours absent ; surveiller les fluctuations boursières pour jouer les génies de la finance, ça occupe. Mais Maman Jung s’en aperçoit à peine. Elle aussi a un emploi du temps très chargé. Elle doit jongler entre bien des activités – il faut boire son thé, promener ses 76 caniches et aussi examiner les dossiers de jeunes filles afin de choisir celle avec laquelle elle obligera son fils préféré, c’est-à-dire moi, à se marier. » Combien de filles avaient-ils séduit avec ce tissu d’inepties ? Il avait perdu le compte. La crédulité de certaines ne cessait de l’étonner. Réprimant un soupir, il poursuivit cependant. « Solution n°2 – pour ceux qui ont beaucoup bu, ou qui ont réellement besoin de sommeil, ou qui relèvent tout simplement de la psychiatrie. Un extraterrestre. Sans mère, ni père. Envoyé pour sauver l’humanité. Ne me demande pas de quoi, ni comment. Si je te le disais, je devrais effacer ta mémoire. Car ah, ah… c’est aussi dans mes pouvoirs. »

Le pire était que même ce summum d’absurdité avait déjà marché. Certes, la fille se trouvait alors dans un état d’ébriété avancée. On lui aurait annoncé que le Père Noël était sa mère qu’elle n’aurait pas cillé, mais simplement acquiescé. Le fait était que la plupart des gens ne voyaient que ce en quoi ils voulaient bien croire ; le regard qu’ils posaient sur le monde s’avérait toujours partiel et sélectif. Leur attention ne s’intéressait pas tellement au banal, au commun, à ce qui avait trait au morne quotidien ; elle s’accrochait à se qui faisait voyager, oublier. Alors que ses doigts se promenaient sur le ventre de Melisende, Lloyd se demande ‘il arrivait aussi à la jeune femme de se bercer d’illusion. Il lui avait toujours semblé qu’elle, qu’elle seule, voyait à travers le masque que chaque jour, il arborait. Mais entre savoir qu’il y avait autre chose et savoir ce que ‘cet autre chose’ était, il y avait tout de même un fossé. L’accepterait-elle comme il était ? Sans teint, ni fard. Prenant une profonde inspiration, il souffla finalement.

« Solution n°3 – je ne lui ai pas trouvé de titre ; mais je crois qu’elle n’en mérite pas vraiment. Je suis… un garçon comme un autre. Un fils qui grimace devant les débordements d’affection de ses parents, mais qui les aime malgré tout. Un frère qui se chamaille avec ses sœurs, mais qui arracherait les yeux du premier abruti qui oserait les faire pleurer. Quelque chose comme cela – un garçon comme un autre. » Il s’interrompit un instant avant de ramener ses lèvres à hauteur de son oreille et de chuchoter. « Un garçon comme un autre, mais le seul qui ne te quittera pas, le seul qui pourra d’embrasser ainsi. Et le seul que tu dois laisser t’approcher. Parce que… pour répondre à ta question… Non, jamais. Jamais une autre fille. »

Son étreinte s’était peu à peu resserrée, et quand il eut achevé sa phrase, ses mains reprirent cette danse habituelle dont pourtant il ne se lassait pas. Ses caresses s’égrainèrent du bas du ventre jusqu’aux côtes avec douceur et légèreté, puis s’attardèrent sur sa poitrine, remontant jusqu’à sa gorge. Les baisers revinrent aux aussi – le long de la nuque, au creux qu cou, sur l’épaule. Au niveau du lobe. Sur la joue…

« J’ai déjà dit qu’au lieu de se perdre en récits de vie, on pourrait… ? »
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyMer 26 Oct - 11:46

    « Tu es un garçon cruel. » Sa fuite soudaine lui avait tiré une moue mécontente, mais qui s'effaça lorsqu'il lui adressa un clin d'œil et que ses doigts vinrent caresser ses cheveux. La supercherie fut d'autant plus vite oubliée qu'il l'avait attirée à lui et que son dos reposait désormais contre son torse. Elle se fit auditoire attentif tandis qu'il lui décrivait les différentes identité qu'il devait prendre – mais aussi les voiles dont il devait se parer auprès de ses nombreuses conquêtes, devina-t-elle. La troisième solution – la seule qui n'était pas ridicule, ni superficielle d'après elle – lui tira un sourire. Cette solution était définitivement sa favorite – elle le fut plus encore après que ses dernières phrases se soient évaporées dans les airs. Elle retourna son visage vers celui de Lloyd. « La première solution est trop pleine d'artifices. Et puis franchement, un manoir en Angleterre ? Ça me donne la chair de poule. La seconde est tout simplement loufoque. Et sache que je n'ai jamais aimé superman. La dernière solution est ma préférée. Et je me dois de rectifier un léger détail. Tu n'es pas un 'garçon ordinaire'. Et je ne dis pas ça parce que je suis folle de toi, ou quoi que ce soit... Mon jugement est évidemment totalement impartial. » Elle lui tira la langue, telle une gamine espiègle. Cette moue malicieuse mourut soudainement, laissant place au déchirement. Ses dents vinrent mordre à nouveau sa lèvre inférieur – qui avait gardé une légère cicatrice de leurs ébats – et elle ferma les yeux. Ses mains se crispèrent sur le drap qu'elle avait récupéré. Ne pouvant plus résister, elle se retourna vers Lloyd, s'échappant ainsi de l'étreinte de ses lèvres et de ses bras. A genoux devant lui, appuyant ses mains contre ses épaules à lui, le compressant ainsi contre le mur, elle rapprocha son visage du sien jusqu'à ce que ses lèvres effleurent les siennes, comme il l'avait fait quelques instants plus tôt.

    « 'On pourrait' ? Tu veux donc que je trépasse sur l'oreiller ? » En totale opposition à ses paroles, elle finit par lui offrir un baiser, léger, aérien. « Je ne sais pas si tu en as conscience... mais je n'ai pas une constitution très solide. Et d'après ce que j'ai pu voir il y a quelques heures, faire l'amour avec toi relève du sport de haut niveau. » Un bref sourire, dissimulant la momentanée gêne qui s'était emparée d'elle. Nouveau baiser. Retour des caresses, le long de son torse, sur son visage, dans ses cheveux. Réapparition d'un énième soupir lorsqu'elle l'embrassa à nouveau. Ses yeux se voilèrent quelque peu, animé de nouveau par un désir qui avait sommeillé, mais n'avait pas disparu. « Mais il est possible qu'il me reste quelques réserves d'énergie... » Malicieuse, elle se recula soudain, tira ses jambes à lui, de telle manière à ce qu'il se retrouve allongé et non pas adossé au mur. Ainsi dominante, elle eut tout le loisir de le laisser espérer durant quelques secondes, sans faire d'autres mouvements que celui qui la fit s'allonger sur lui, la laissant cependant à une distance assez raisonnable. « Incapable de résister à un gamin de 21 ans... c'est pitoyable. » Ses lèvres s'attardèrent près de son cou, dans le creux de sa gorge, filèrent le long de la jugulaire, puis après un instant de blanc durant lesquels elle ne fit qu'écouter le pouls de Lloyd qui s'était encore accéléré, elle se leva, le libérant ainsi de sa torpeur. Une certaine déception pouvait se lire sur son visage, mais le plaisir de le faire quelque peu languir l'amusait. Elle se mit à trottiner dans son appartement, loin de la vue du corps dénudé de son adonis. Elle réussit à résister tant bien que mal à l'envie de retourner en courant dans le lit, et piqua quelques vêtements dans son dressing – choisir ce qu'elle devrait enfiler releva du véritable défi tant ses idées étaient éparses et dirigées vers un tout autre sujet. Finalement, elle réussit à sélectionner une robe mi-longue qu'elle ne mettait que lorsqu'elle était certaine de rester chez elle, seule. Taquine, elle s'engouffra dans la salle de bain sans même prévenir le jeune homme qui rodait peut-être désormais dans l'appartement. Elle ferma la porte – non sans la laisser déverrouillée, chose qu'elle ne faisait jamais d'ordinaire, préférant faire tourner trois fois la clé dans la serrure même lorsque personne ne pouvait menacer son intimité. Melisende pouvait se révéler maniaque et même paranoïaque – particulièrement avec les serrures qu'elle tournait compulsivement trois fois avant d'être sure de l'avoir verrouillée.

    Elle fit couler, malicieuse, l'eau de la douche, et une fois sous le pommeau, elle laissa couler le jet d'eau brulant sur sa peau et le long de ses cheveux. Bientôt, son corps fut dégoulinant, et la chaleur étouffante de la pièce rappela à son bon souvenir les images de la veille. Elle appuya son dos contre la paroi de la cabine, et passa une main incandescente sur les traits de son visage, espérant retrouver un contrôle de ses pensées – ce fut vain. Elle cru entendre la porte grincer. Mais dans l'état de fébrilité dans lequel elle était, il était sans aucun doute possible que ce soit le fruit de son imagination – ou le révélateur de ce qu'elle souhaitait. Elle secoua la tête doucement, totalement dépassée par la volonté de son esprit qui décidément ne pouvait se détacher de ces pensées qui tournaient, telles un refrain insaisissable dans sa tête.
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyJeu 27 Oct - 8:16

Frustré, privé d’un plaisir sur lequel il comptait tant, Lloyd resta assis sur le matelas. Son regard embué par le désir suivit Melisende qui disparut bientôt dans l’embrasure de la porte, s’attacha à chacun de ses gestes graciles et envoûtant. Tout son corps lui intima de se lever, là, maintenant et de la suivre jusqu’au bout, jusqu’aux Enfers même s’il le fallait. Mais d’irrépressibles tensions tiraillaient le bas de son ventre, le contraignant à quelques minutes d’immobilité. Il ne quitta donc le lit qu’un peu plus tard, ne sachant où la jeune femme était partie. Se retrouver dans cette chambre après qu’elle s’en soit allée lui procurait une étrange sensation. Son absence se faisait cruellement ressentir – preuve en était les tensions qui crispaient tous ses muscles, l’envie qui s’insinuait encore dans chaque recoin de son être. Malgré tout, la pièce gardait encore un peu d’elle – mieux même : un peu d’eux. La lumière tamisée préservait l’intimité passée, tandis que les couvertures entièrement défaites, les draps retournés rappelaient l’intensité de la matinée. De toute la matinée. Un sourire satisfait s’étira sur les lèvres de Lloyd, et, ne portant guère plus que son sous-vêtement, le jeune homme entreprit de se lancer à la recherche de ses habits, éparpillés sur le sol. Il trouva sa chemise irrémédiablement froissée sous l’armoire, son pantalon abandonné au pied du lit. Le ramassant, il fit tomber de sa poche son téléphone. L’écran de celui-ci affichée une liste considérable d’appels manqués – certains venaient de Bella. Sa jeune sœur n’appréciait guère lorsqu’il découchait sans prévenir ; ne pas savoir où il se trouvait l’inquiétait. Mais quand elle avait découvert que ses aventures nocturnes accaparaient son temps à lui et la soustrayait, elle, à sa surveillance parfois excessive, la demoiselle avait fini par s’en accommoder. Bien plus stricte était son aînée, Hyo Rin – les messages que cette dernière-ci avait laissé ne se comptaient plus et dénotaient un énervement croissant. Le jeune homme soupira et passa la main sur son visage. Il aurait des explications à fournir.

Il secoua la tête et laissa choir son portable ; ses préoccupations du moment n’avaient rien, strictement rien, de familial. Un coup d’œil glissé vers la pendule lui indiqua que l’après-midi était déjà bien entamé. Son service a restaurant où il travaillait commençait dans trois heures à peine. Le départ s’annonçait, et il répugnait à cette seule idée. Devait-il se faire porter pâle ? On le renverrait sûrement ; les temps partiels ne pouvaient s’octroyer le luxe de s’offrir des congés maladie. Mais sincèrement… qu’importait ! Que valaient de si basses considérations matérielles quand il se tenait là, avec elle, quelque part dans cet appartement ? Il avait attendu ce moment si longtemps. Des semaines, des mois. Ç’eut été stupide d’y mettre ainsi un terme, surtout quand l’avenir paraissait si incertain. Lloyd avait beau avoir encore sur le goût de ses lèvres sur les siennes, il ignorait quand il lui serait donner de savourer à nouveau les délices de ses baisers. Bientôt, il leur faudrait retourner l’école – faire face aux rumeurs, et quoique lui n’y prêtât pas la moindre importance, il savait à quel point elles pouvaient heurter Melisende. L’enseignante semblait avoir toujours accordé tant de prix. Et…

Le bruit de l’eau qui s’écoulait soudain dans la salle de bain l’interrompit dans ces pensées ; ses sens se remirent immédiatement en alerte. A pas de loup, il s’approcha de la porte. Celle-ci n’avait pas été verrouillée. L’invitation malicieuse ne lui échappa point. Les lourdes vapeurs de la douche parvenaient jusqu’à lui et ravivaient ses désirs mal éteint ; elles portaient son parfum à jusqu’à ces narines, et la fragrance s’engouffrait, incandescente, dans ses poumons ; la fièvre le gagnait sans peine. L’avait-elle jamais quitté ? A travers la vitre de la cabine, les contours flous de sa silhouette se dessinaient et ne demandais qu’à être regardés de plus près. Qui eût-il été pour s’y refuser ?

Elle lui tournait le dos. Sur la peau pâle et diaphane, les tâches de rousseur foisonnaient, l’eau brûlante y ruisselait. Sa chevelure flamboyante avait été rejetée sur le côté gauche par-delà l’épaule ; sa main se glissa dans ses boucles qui, humides et emmêlées, l’emprisonnèrent. Il ne lutta pas, s’approcha encore davantage jusqu’à ce plus un centimètre ne séparât leurs deux corps moites. Dans un souffle chaud, il murmura à son oreille :

« Je connais ta faiblesse de constitution. C’est normal… avec ton grand âge. Donc, loin de moi l’idée de t’épuiser en te soumettant aux ardeurs d’un gamin de 21 ans. Vraiment loin, très, très loin. Ceci étant, je dois bientôt partir travailler. Je devais me doucher, et… »

Ses mains s’emparèrent de sa taille, ses lèvres jouèrent avec sa nuque avant s’échouer sur son épaule. Il sentait la jeune femme se cambrer contre lui et s’amusait à resserrer son étreinte, tandis que ses doigts glissaient le long de sa colonne vertébrales, puis atteignaient la chute de ses reins.

« Tu comprends… c’était juste une nécessité. »
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyVen 28 Oct - 0:06

    « Mon grand age ?! » Melisende se retourna, une moue choquée sur ses lèvres humides, échappant à ces mains qui se voulaient taquines, vicieuses – son dos s'était arqué sans même sous la délicatesse des caresses qu'il déposait sur la peau de son dos brûlant. Mais la surprise de le voir ainsi, les cheveux mouillés, le corps brillant et ruisselant, bloqua son expression, l'accentua même – un 'o' parfait s'était formé sur sa bouche, ses yeux étaient écarquillés. Elle avait eu, elle s'en rendait désormais compte, une bien mauvaise idée de le provoquer ainsi. A sa faiblesse de constitution, il fallait rajouter son mental qui avait la force d'une langouste. Il lui fallut une incroyable force de caractère pour résister à l'appel que chaque parcelle du corps de Lloyd semblait lui jeter – un appel aussi envoutant qu'irrésistible. Cependant elle poussa son corps contre la paroi, glissant ses mains douces chaudes contre sa nuque. « J'hésite entre deux possibilités. Soit je te fais payer ce que tu viens de dire en m'éloignant à vitesse éclair, ce qui serait frustrant pour nous deux, je te l'accorde... » Ses doigts glissèrent le long de son dos, traçant les lignes des muscles brulants. « Soit je te prouve que mon 'grand âge' comme tu le dis si bien, n'est pas un handicap. » Elle se mit à jouer avec les mèches de ses cheveux qui s'étaient collées à sa peau, et, vicieuse, déposait mille et un baiser sur les parcelles de peau qui lui étaient accessibles. L'eau qui coulait de toute part rendait l'échange plus sensuel encore – la chaleur étouffante de l'endroit associée à celle de leurs deux corps rendait l'ensemble insupportable, dans le bon sens du terme. Les mains glissaient, se coulaient le long des formes sans jamais déraper, se faisaient voile, soupir, douceur. Déjà, Melisende avait oublié ses précédents propos et tout son corps l'annonçait. Elle haletait, soupirait; son odeur, accentuée par les effluves de vapeurs, l'enivrait totalement. Un bref instant de repos lui permit de souffler ce qu'elle avait à l'esprit, avant que ses idées ne soit englouties par le désir.

    « Je t'aurais bien demandé ton avis, mais... de la part d'un jeune homme cartésien tel que toi, il me semble évident que tu aurais réclamé des preuves, et que la deuxième solution serait donc la plus satisfaisante à tes yeux... » Elle se mit sur la pointe des pieds pour mieux accéder à ce qu'elle convoitait si fort, si ardemment. Durant plusieurs minutes, leurs corps se mêlèrent de manière inextricable. Comme la matinée dernière, melisende était en proie à des instincts et des ardeurs qui la dépassait. Elle le voulait, lui et tout son être, et même leur proximité ne la satisfaisait pas tout a fait. Elle aurait voulu être sûre qu'il n'appartenait qu'à elle, même si le doute semblait faible, dans l'atmosphère confinée de cette cabine de douche, sous un jet d'eau brulant. Lorsque la jeune femme se retrouva à son tour dos à la paroi mi-opaque, le dessin de son dos cambré laissa une trace sur la buée qui s'était formée. Cependant, un instinct étrange la fit stopper tout mouvement, et elle rouvrit les yeux qu'elle avait clos, une lueur de lucidité dans ses prunelles bleues. « Tu as bien dit travailler ? » Comme il ne répondait pas, elle le questionna avec plus de véhémence. « Tout a l'heure, tu as bien dit que tu devais travailler, non ? Qu'est-ce que tu fais encore là, alors ? » Elle ouvrit la paroi, ferma le pommeau de douche, attrapa deux serviettes. Elle s'enroula dans la première, passa la seconde à Lloyd, avant de l'entrainer dans sa chambre, où, peut-être elle trouverai des habits qui lui conviendraient. Elle fouilla dans son armoire à la rechercher des chemises de Ronàn – celui-ci venait tellement souvent chez elle qu'elle possédait désormais une garde robe qui lui était entièrement destinée. Elle prit les plus petits modèles, les tendit à Lloyd.

    Celui-ci lui jeta un regard suspicieux – ou du moins, le jugea-t-elle ainsi. Comme a son habitude, il ne laissait pas paraître grand chose, mais à force de le cotoyer, ses sens s'aiguisaient au plus petit changement d'expression, d'émotion, et elle saisissait mieux ces infimes revirements. Elle en compris aussitôt la raison: il semblait étonnant qu'elle possède toute une garde robe masculine au milieu de ses robes et de ses sous-vêtements – seules les femmes qui avaient un amant agissaient ainsi. « Ces habits sont à Ronàn, le prof d'anglais de Kirin. Grand, roux. Inutile de nourrir des soupçons. Il vient souvent ici, il m'arrive même de l'héberger comme tu peux le constater. Mais il n'y a absolument rien entre nous. » Elle doutait de le satisfaire par ces simples propos: elle avait conscience de l'étrangeté de la situation. Si elle avait été à sa place, elle aurait nourri d'énormes soupçons à son égard, d'autant plus que la réputation de séducteur invétéré de Lloyd n'était plus à prouver.
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyLun 31 Oct - 18:51

La jalousie était un vilain défaut, et Lloyd s’était toujours targué de ne pas avoir à en faire les frais. Il avait bien trop confiance en ses propres capacités et qualités pour ne point tomber en de tels travers. C’aurait été s’abaisser à reconnaître qu’un autre pouvait le menacer, l’inquiéter. Le jeune homme s’y refuser et préférait garder la tête haute en toutes circonstances ; jamais son regard ne s’attardait sur d’éventuels rivaux. Tous ses efforts et toute sa concentration allaient à ce qui lui restait à accomplir, et à rien d’autres. C’était pourquoi, de toutes les auditions qu’il avait passées, Lloyd ne gardait aucun souvenir des autres prétendants au rôle ; là se trouvait aussi la raison pour laquelle il ne reconnaissait pas les petits-amis déçus que des filles avaient quittés pour quelques nuits entre ses bras. Cette sainte ignorance lui avait souvent joué bien des tours, et pourtant, il n’y avait jamais renoncé. Sa fierté dans son entièreté reposait sur ce principe.

« Et qu’est-ce que je devrais soupçonner ? »

Non, Lloyd n’était certainement pas un jaloux. Et pourtant, lorsque son regard se posa sur cette garde-robe masculine, il ne put réprimer la vague de possessivité qui monta et gronda en lui. Son dos se raidit, son poing se ferma – ses yeux se plissèrent imperceptiblement. Il savait sa réaction excessive, mais la chute était d’autant plus brutale qu’elle succédait aux sommets de félicité atteints pendant la matinée – et rejoints encore il y avait quelques minutes à peine. Melisende s’était déclarée sienne ; et si les mots n’avaient point suffi comme preuves, les étreintes et les soupirs auraient aisément pu y suppléer. Malgré tout, il n’était pas le seul, l’unique – le centre autour duquel elle ordonnait son orbite. Elle songeait à d’autres ; elle souriait à d’autres. Un soupir franchit ses lèvres, et comme pour se distraire de sombres pensées, Lloyd passa sa main dans ses cheveux, écartant de son front les quelques mèches humides qui le recouvraient. Ses iris sombres levés au ciel, il la fuyait du regard – son visage le trahissait sans doute. Qui aurait manqué les tensions qui serraient sa mâchoire, le froncement qui arquait ses sourcils ? Dans le souci de détendre l’atmosphère et de se sauver d’un ridicule certain, Lloyd feignit un sourire taquin ; mais la joie ne se répandit pas jusque dans ses yeux qui demeuraient plus noirs que l’encre.

« Si je viens assez souvent, est-ce que moi aussi j’aurais le droit à mon propre placard ? »

Un rire lui agita les épaules. Mais ce rire était vide, creux inexpressif. Il mourut au fond de sa gorge dans un soupir étouffé. Doucement, Lloyd pivota jusqu’à faire entièrement face à la jeune femme. Intuitivement, ses mains rejoignirent ses flancs, et il l’attira contre lui. Ses gestes n’étaient pas brusques, mais marquaient une indéniable vivacité, une inextinguible avidité. Son étreinte se referma presque avec violence autour de ses épaules. Leurs lèvres s’entrechoquèrent, et l’intensité du baiser le mena à plaquer Melisende contre le mur le plus proche. Ses doigts agrippèrent la simple serviette qu’elle arborait encore. Son visage glissa dans sa gorge, glissa à la naissance de sa poitrine, tandis qu’il inspirait et expirait avec force. Lloyd avait conscience d’agir impudemment ; sa rapacité confinait à l’animalité. Cela n’avait guère de sens d’ainsi vouloir laisser sa trace comme l’on aurait marqué un territoire. Et pourtant, il ne put se retenir de mordiller son cou, d’agacer de des dents le lobe de son oreille. Il fut pourtant ramené à la réalité : fut-ce un mouvement de sa part à elle, ou un regain de lucidité qui lui était propre ? Il ne le savait. Dans tous les cas, il se redressa, rajusta la serviette qui couvrait sa taille et souffla.

« Je suis désolé. C’est juste… c’est juste… que tout cela. Toi, moi. Nous. Tout cela, on va devoir le garder secret, n’est-ce pas ? Fuir le regard des autres, se voir en cachette… et au moindre bruit pas, se séparer. Alors, savoir que d’autres puissent être proches de toi… Plus proches de toi que moi, je pourrai l’être… »

Il n’acheva pas sa phrase, baissant les yeux.
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MessageSujet: Re: « a dream without love is a forgotten dream »   « a dream without love is a forgotten dream » EmptyMer 2 Nov - 21:30

    Melisende était immobile, le dos appuyé contre le mur derrière elle. Elle n'osait pas bouger, elle n'osait pas s'opposer à la presque animalité qui avait habité Lloyd durant quelques secondes. Ses dents avaient laissé des marques sur son cou – elle ne pouvait en juger de ses yeux, mais elle sentait la légère morsure sur sa peau qui la brulait, comme si un tison s'y était déposé. La même sensation rendait sa gorge incandescente. Elle jeta un regard plein de trouble à Lloyd.

    « Je suis désolé. C’est juste… c’est juste… que tout cela. Toi, moi. Nous. Tout cela, on va devoir le garder secret, n’est-ce pas ? Fuir le regard des autres, se voir en cachette… et au moindre bruit pas, se séparer. Alors, savoir que d’autres puissent être proches de toi… Plus proches de toi que moi, je pourrai l’être… »
    « Plus proches de moi ? Mais... même s'ils paraissent plus proches... je doute qu'ils puissent atteindre le centième de la proximité que toi et moi avons atteint. »

    Elle omit volontairement de parler de Ronàn, ayant rapidement compris que ce sujet le rendait jaloux, irrité. Il semblait qu'il n'appréciait guère de ne pas avoir l'exclusivité en ce qui la concernait, et qu'il n'appréciait pas plus l'amitié profonde qui les unissait, ronàn et elle. Cependant, ne pouvant pas mettre fin à ce qui les liait tous les deux, elle devrait se contenter de l'exclure de leurs conversations, à l'avenir. Melisende posa une main tendre sur la joue de Lloyd, décrivant un chemin aléatoire sur les traits de son visage. Son trouble passager était oublié, et elle n'avait plus qu'une envie: le rassurer. Elle ne voulait plus voir ses sourcils se froncer ainsi, son front se troubler à cause d'elle. Elle attira à son tour le jeune homme à elle, laissa un baiser léger sur ses lèvres. Une immense douceur guidait chacun de ses mouvements, chacune des caresses qu'elle déposait sur le torse découvert de Lloyd. Elle sentait ses muscles, contractés, elle sentait la tension de ses nerfs. Mais lentement, sous ses légers contacts, toute cette tension s'effaça. Son crâne à elle vint se poser sur son épaule à lui, cajoleur. L'arête de son nez glissait contre la peau encore humide de son cou.

    Puis elle se détacha, après s'être assuré d'un coup d'œil que son visage s'était détendu, à l'instar de ses muscles. Une légère contrariété y subsistait encore – elle l'effaça d'un long baiser tendre. Elle choisit elle même des vêtements pour le jeune homme, les passa sur son corps avec habileté, après avoir remis en place ses mèches noires qui avaient déjà séchées. Puis elle le mena à regret jusqu'à la porte, repoussa le moment du départ le plus longtemps possible, à coup de baisers et d'étreintes qu'elle prolongeait au delà du nécessaire. Finalement, elle du le laisser partir, et une moue malicieuse se peignit sur son visage. Elle approcha ses lèvres de son oreille, et, à demi accrochée à la porte, lui chuchota, avant de refermer la porte avec précipitation sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit et de s'écrouler contre celle-ci, un sourire presque béat sur sa bouche carmin:

    « Je t'aime... »
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