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 Lloyd ¤ Sealed with a kiss

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Jung Lloyd
séoulite
Jung Lloyd





















♛ i'm also : - playful -

♛ inscrit le : 20/09/2011
♛ mes messages : 81

Lloyd ¤ Sealed with a kiss Empty
MessageSujet: Lloyd ¤ Sealed with a kiss   Lloyd ¤ Sealed with a kiss EmptyJeu 15 Mar - 19:11


jung lloyd
Lloyd ¤ Sealed with a kiss Tumblr_m0u85kTjpD1r80kouo2_500
feat. kim bum

NOM:
Jung.
PRÉNOM(S):
Lloyd.
SURNOM(S):
A vous d'en trouver <3
DATE & LIEU DE NAISSANCE:
08/11, Séoul.
ÂGE:
25 ans.
NATIONALITÉ:
Coréenne.
SEXUALITÉ:
Hétérosexuel.
STATUT:
Marié.
GROUPE:
[ ] K.TEACHERS
[ ] CITIZEN
[x] S.A EMPLOYEE

SUNSHINE AGENCY: votre statut par rapport à la S.A ?
[ ] RIEN DU TOUT
[ ] SIMPLE EMPLOYÉ(E)
[ ] TRAINEE
[x] IDOLE

JOB:
Acteur.
SITUATION FINANCIERE:
Confortable.
ELEMENT(S) A SIGNALER:
L'alliance qu'il a au doigt ?

tell me your story

« Si le monsieur au fond de la salle voulait bien se donner la peine d’écouter… »

Ce ne fut qu’au cinquième rappel à l’ordre que Lloyd comprit que c’était à lui que l’on s’adressait. Lorsque le jeune homme releva enfin la tête, tous les regards de l’assemblée interloquée avaient convergé vers lui. Il opina légèrement du chef, une expression contrite se peignant sur son visage. Ce menu repentir sembla apaiser le professeur qui reprit la parole, mais la colère que l’on lisait dans les yeux de celui-ci ne se dissipa pas tout à fait. Lloyd dut réprimer avec peine un soupir. Ce n’était tout de même pas sa faute. Après tout, si les discours de la vieille chouette qui, depuis plus d’une heure déjà, leur exposait en long et large le fonctionnement de l’auditions, se révélaient d’un mortel ennui… Eh bien, il n’y pouvait pas grand-chose. Certes, rien ne l’avait réellement contraint à bavarder avec sa petite voisine, avec cette Soo Hee (ou Hye Jin, ou Mi Ran, ou… il ne savait plus trop, il n’avait jamais eu la mémoire des noms.). Mais comment résister à ces yeux de biche qui, depuis qu’il était entré dans la pièce, l’épiaient avec insistance et intérêt ? Mère Nature l’avait apparemment pourvu d’un sourire qui les charmait toutes. Si chacune se pâmait devant lui, n’était-il pas censé les satisfaire un tant soit peu ?

« Oppa… dis, tu m’inviteras ? Tu m’inviteras dans ton manoir en Angleterre, n’est-ce pas ? »
« Si tu es sage, mon ange. »

Les formalités introductives avaient pris fin, et tous les candidats devaient se diriger vers les salles où attendaient les jurys auxquels chacun avait été affecté. Les couloirs regorgeaient de jeunes gens anxieux, et on peinait à y avancer. Lloyd profita d’un mouvement de foule pour s’éclipser, servant un dernier clin d’œil à Soo Hee (ou Hye Jin, ou Mi Ran, ou…), omettant néanmoins de lui préciser qu’il ne possédait pas le moindre manoir en Angleterre, qu’il n’avait jamais quitté Séoul, et que sa famille la plus éloignée résidait à Gwanju. D’ailleurs, pourquoi l’aurait-il fait ? Pas à un moment, le jeune homme n’avait-il mentionné l’une de ses inepties. Soo Hee, seule, encouragée par les sonorités exotiques de son prénom et ses manières de petit lord, avait échafaudé toutes ces hypothèses aussi absurdes que fantaisistes. Lui s’était contenté de ne point la contredire. De toutes manières, la vérité eût sans doute déçue la demoiselle. Devoir son prénom à l’étrange admiration que sa génitrice portait au Prince Charles et à ses oreilles, et non à un illustre ancêtre qui eût vaincu les Français à Azincourt… cela laissait de suite nettement moins rêveur. Mais était-ce seulement sa faute ? Il lui suffisait de se présenter, et déjà, on allait s’imaginer une exaltante idylle entre un jeune chaebol venu étudier à Londres et une romanesque comtesse de York, parente de la reine, qui se serait éprise de lui. Que Lloyd eût en réalité été conçu à l’arrière d’une voiture alors que Papa Jung, rockeur raté qui écumait les bars de Hongdae pour jouer devant des salles vides, séduisait une autre de ses groupies écervelées… on ne s’en souciait guère. Le jeune homme lui-même en faisait peu de cas. Alors… libre aux âmes naïves de deviner en lui un riche héritier et de fantasmer sur ses éventuelles relations avec la couronne britannique. Les traitements de faveur qui accompagnaient de telles erreurs n’étaient pas pour lui déplaire. Ils avaient même au moins le mérite d’enjoliver un peu son terne quotidien de fils de femme de ménage, qui devait aligner les petits boulots pour s’offrir les costumes bien taillés qu’il arborait et ainsi se fondre parmi ses chers camarades de l’école privée où ses parents l’avaient envoyé, quitte à se ruiner.

« Jung Lloyd, c’est cela ? Vous postulez bien pour intégrer notre section théâtre ? »
« Qu’avez-vous préparé ? »
« Une tirade. De Mercutio alors qu’il meurt, au troisième acte de Roméo et Juliette. »

Son choix les surprenait, il le savait. De jeunes premiers, ambitieux comme lui, arrogants comme lui… le jury en voyait sans doute passer des centaines, peut-être même des milliers. Et tous apparaissaient sous des traits comparables. Il y avait des Roméo, des Don Juan, des Rodrigue. Quand on voulait briller sur le devant de la scène et brûler les planches, on se tournait évidemment vers des rôles principaux. Mais, Lloyd, comme renonçant aux feux de la rampe, acceptait de se retirer au second plan, de jouer un personnage qui n’était que l’ami du héros, un adjuvant, un faire-valoir qui mourrait avant même le dernier tomber de rideau. Pourtant, ce n’était pas là de la modestie. Le jeune homme laissait les grands rôles aux petits acteurs ; car quelle que fût la pièce, quelle que fût la scène, quelle que fut la réplique… lui pouvait bien s’élever et toucher les étoiles avec son seul talent.

« Non, elle n'est pas aussi profonde qu'un puits, ni aussi large qu'une porte d'église ; mais elle est suffisante, elle peut compter : demandez à me voir demain, et, quand vous me retrouverez… »

* * *

Ils avaient préféré se contenter d’une cérémonie en petit comité. Le regard des autres était en effet encore lourd à porter, et Lloyd commençait à peine sa carrière d’acteur. Ce n’était guère le moment de défrayer la chronique avec sa vie privée. Aussi seuls la famille et les proches avaient été conviés. Quelques coups de fil avaient suffi pour tout arranger ; on avait réservé une salle, puis convenu du rendez-vous à la mairie. L’infinie simplicité avec laquelle cela s’était déroulé avait de quoi dérouter, et en effet, le jeune homme n’en revenait qu’avec difficulté. Il se tenait là, droit comme un i, vêtu de son costume bien taillé pour les grandes occasions. Il souriait, mais l’anxiété crispait tous ces traits. Sa gorge était comme nouée, son nœud papillon le serrait. C’était la bonne décision, il en était persuadé – pourtant, quelques doutes subsistaient. Et si jamais, il n’agissait pas comme il fallait ? Et si jamais, ce n’était pas réellement ce qu’elle voulait ? Et si jamais, ils finissaient par le regretter ? Et si jamais, et si jamais, et si jamais. Les mêmes mots l’assaillaient encore et toujours quand, soudain, toute l’assemblée se leva d’un même mouvement. Un bruissement d’étoffe lui fit lever la tête et tout oublier.

« Oui, je le veux. »

S’éveiller le matin et la trouver assoupie à ses côtés. Préparer en secret le dîner et imaginer le sourire qui éclairerait son visage quand elle rentrerait. Paresser un dimanche après-midi et regarder les rayons du soleil danser dans sa chevelure cuivrée. Un rien, pas grand-chose. Et étonnamment, cela lui suffisait. Certes, Lloyd appréciait la célébrité et les paillettes des galas huppés auxquels l’agence le faisait assister. Les projecteurs des plateaux de tournage qui l’éclairaient, les objectifs des caméras qui demeuraient braqués sur lui, les voix qui l’appelaient… les années n’y avaient rien changé, le jeune homme ne s’en était jamais lassé. Néanmoins, il n’y avait que lorsqu’il retrouvait l’intimité de l’appartement qu’ils partageaient qu’il se sentait vraiment complet. Toute la journée, on le filmait, on le photographiait, on l’admirait – tout ce dont il avait rêvé lui était offert comme sur un plateau d’argent. Mais elle ne cessait de lui manquer, car elle seule savait le combler.

« Mel. On… on… si tu veux. D’accord, on peut réessayer. Encore une fois. »

Lloyd, lui aussi, aurait voulu être capable de lui donner tout ce qu’elle désirait. C’était un peu cliché, mais il serait sérieusement allé décrocher la lune si elle le lui avait demandé. Mais là n’était pas l’objet de ses vœux. Ce pour quoi elle priait, c’était ce petit être qui tardait à venir. Plusieurs fois, ils avaient espéré et s’étaient réjouis à l’avance pour finalement être déçus une nouvelle fois. Melisende disait qu’elle ne lui en voulait pas, que cela n’avait pas d’importance, mais certains soirs, les sanglots qu’elle étouffait dans la salle de bains qui jouxtait à leur chambre. Parfois, il se levait pour venir la consoler. Mais le plus souvent, c’était dans le silence qu’il se réfugiait. Les analyses et les docteurs avaient parlé, il savait d’où venaient les difficultés et un sentiment de culpabilité l’accablait. Ils commencèrent peu à peu à marcher sur des coquilles d’œufs, à ne plus savoir comment s’aborder. Il ignorait comment la rassurer, elle craignait de le blesser. Puis il fallait aussi faire avec la vie à côté ; les contraintes, les fatigues, les menus tracas – tout cela s’amoncelait entre eux. Parce qu’elle avait repris le travail et s’y consacrait comme elle l’avait toujours fait, elle n’était plus si souvent à ses côtes lorsque le sommeil le quittait. Quant à lui, ses tournages grignotaient tant ses journées qu’il était rare qu’il soit là pour le dîner. Il avait même fallu tirer un trait leurs paisibles fins de semaine ; leurs emplois du temps ne permettaient guère les grasses matinées dominicales. Les moments qu’ils passaient ensemble devenaient de plus en plus rares. Et pourtant…

« Je suis désolé. »

Et pourtant, ils s’aimaient.


what's about you

Des yeux rieurs et un air séducteur. Des vêtements bien choisis, bien découpés. Une démarche assurée. De ses ongles coupés ras à la dernière de ses mèches jais, tout chez Lloyd exhale le soin et la distinction. L’attention que le jeune homme porte à sa personne pourrait passer pour la coquetterie ridicule, si elle ne se parait pas d’une élégante simplicité, d’une naturelle facilité ; en effet, chaque sourire aimable qu’il adresse à la première qui croise son chemin, chaque clin d’œil complice que l’on partage avec lui, chaque parole suave qui passe ses lèvres dénotent un charme intrinsèque et indéniable qui réduit au silence toutes les mauvaises langues, laissant alors seulement entendre des murmures appréciateurs. Ceux-ci ne lui échappent guère, et il hésite rarement à en jouer. En témoignent ses multiples conquêtes dont la liste ne cesse de s’allonger. Faut-il pour autant le taxer de coureur ? Si certains cédaient à la critique, Lloyd s’en offusquerait : en effet, quel mal y a-t-il à contenter les autres ? Car le jeune homme ne fait pas autre chose lorsqu’il cède aux avances de ces demoiselles. Il les flatte comme elles le veulent ; il les embrasse comme elles le veulent ; il les caresse comme elles le veulent. Certes, il arrive après à certaines de pleurer, lui reprochant son caractère volage et ses fréquentes infidélités. Mais ce sont alors elles qui se trompent et s’abusent elles-mêmes, s’imaginant des promesses qu’il n’a jamais faites et n’a donc pas à tenir Car pour quelqu’un qui tient en si haut lieu les apparences, Lloyd est étonnamment franc. Ou plutôt, cynique. Pour lui, tout n’est que jeu de façades et de parades. Que ce soit sur scène ou dans la vie, il porte perpétuellement un masque… des masques qu’il troque selon ses humeurs, selon ses envies. Versatile et habile, ambitieux surtout. Adapter son visage à son interlocuteur et aux attentes de celui-ci ne lui pose pas le moindre problème. Mais si jamais l’on venait lui demander la vérité, Lloyd la livrerait. Crue et entière. Sans teint, ni fard. Cependant… qui veut voir la moisissure sous la peinture ? Qui se soucie de ce qui est vraiment ? Sûrement pas lui.


behind the screen

PSEUDO//PRÉNOM:
Me dites pas que vous m'avez déjà oubliée.
ÂGE:
20 ans.
PAYS:
Geek-land.
PRÉSENCE:
4-5/7
DÉCOUVERTE DU FORUM:
ahaha.
CODE REGLEMENT:
Autovalidation.
COMMENTAIRE(S) ?:
<3



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