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 [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd

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Jung Melisende
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Jung Melisende





















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MessageSujet: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyMar 1 Nov - 10:35

[halloween] undisclosed desires ♠ lloyd V9574


    « Danse avec moi. »

    Melisende se tut, une pointe de gravité dans les yeux. L'invitation était alléchante, et répondait parfaitement à son trouble d'il y avait quelques minutes, lorsqu'elle tentait désespérément de l'ignorer. Lui et son visage renfrogné, lui et ses traits si parfaits. Lui et ces filles qui lui avaient tourné autour une bonne partie de la soirée, en lui jetant des regards aguicheurs et en tentant de l'amener sur la piste par tous les moyens possibles. Melisende bouillait. Elle mourrait d'envie de le suivre, immédiatement, et de partager le reste de la fête avec lui, uniquement lui – ses quelques moments de joie en compagnie de Ronàn étaient déjà révolus, en sa présence – et d'ignorer, enfin, tous ceux qui pouvaient chuchoter, parler dans leur dos, pour ne dire surement que des insanités qui n'avaient pas de prises sur la réalité. Mais elle restait immobile contre le mur, incapable de faire le moindre geste. Ses propres envies n'étaient pas dominantes, à côté de la menace qui pesait sur elle: rendre à l'état de cendre ces quelques années qui avait été toute sa vie, cette passion qui avait régit son existence ? Melisende n'était pas sure de vouloir perdre tout cela, et pourtant, la douleur dans les yeux de Lloyd, cette colère, cette jalousie qui se peignait dans ses prunelles de jais, trouvait une réponse dans ses propres iris colorées de bordeaux. Elle l'avait fait souffrir, elle le savait. Combien de fois s'étaient-ils croisés dans un couloir, combien de fois son corps à lui s'était-il lancé vers le sien avant qu'un regard, ou une simple marque d'indifférence de sa part ne le stoppe dans son élan ? Elle avait vu son front qui s'était froncé lorsqu'elle était au bras de Ronàn, lorsqu'elle était entrée dans cette salle. Elle avait perçu la frustration qui se dégageait de lui, et n'avait retenu la sienne qu'au prix d'immenses efforts. Elle se devait d'être adulte lorsque lui cédait à ses impulsions.

    Mais ces entrevues au coin d'un couloir, ou ces sourires dissimulés lorsque personne ne les voyait... tout cela ne suffisait plus, ne suffirait d'ailleurs jamais. Melisende ne pourrait jamais se faire une raison – pas plus que lui, même si elle montrait moins ses émotions, même si elle paraissait plus détachée. Alors, lentement, elle détaché son poignet de sa main et s'engagea à nouveau vers la salle des fêtes, intimidée soudain. Son visage était baissée, elle s'effrayait elle même: est-ce qu'elle allait vraiment faire ça ? Mais cet exercice ne relevait pas de l'inconnu: si on allait la regarder en coin, si on allait chuchoter à leur entrée, ce n'était qu'un bref retour en arrière, lorsqu'elle était 'la fille étrange' de ses différentes écoles. Melisende était habituée à être montrée du doigts ainsi, à être l'objet des discussions, à être celle qui ne se comporte pas normalement. Cependant, cette étiquette qui lui collait à la peau, en cet instant, la rendait mal à l'aise: elle ne devrait pas être confrontée à la société de tous les jours, aux hommes, aux femmes, de son âge, mais bien à des étudiants, plus jeunes qu'elle, pour qui elle était censée servir de figure exemplaire. Or, sortir avec un élève n'est pas vraiment la démarche la plus exemple possible. Mais si tout ceci faisait quelque peu trembler ses jambes dissimulées sous le tissu de sa robe, elle se disait que le résultat en valait la chandelle, et que... on ne pouvait pas la blâmer d'être simplement amoureuse. On la virerait ? Parfait, elle trouverait un autre travail, elle recommencerait sa vie sur d'autres bases. Le changement n'était pas une mauvaise chose, à condition qu'on en soit maître.

    Il entrèrent dans la salle, elle ignora les regards du mieux qu'elle le put, en se concentrant sur ses pas. Elle n'était pas d'humeur à tergiverser plus qu'elle ne l'avait déjà fait: cela ne servirait qu'à tirer des conclusions qu'elle avait déjà tiré auparavant. Elle se tourna vers Lloyd, et comme une musique douce succédait à un air déchainé, elle porta ses bras autour du cou du jeune homme. Ses mains à lui se posèrent, délicates sur ses hanches, et ils commencèrent à tourner. Autour d'eux, certains yeux convergeaient, et elle put voir notamment les filles qui avaient tenté de tirer Lloyd de sa léthargie afficher une moue révoltée. Un sourire se peignit sur ses lèvres, et elle se permit même un rire mi-cynique, mi-amusé. Mais cette vision de l'accapara qu'une demi-seconde; le visage de Lloyd attirait bien plus son attention, et le sourire qui avait illuminé ses traits autrefois ternes la soulagea.

    « Je suis désolée. J'aurais préféré que... ça se passe autrement. D'autant plus que... toi comme moi ne pouvons continuer cela. Le temps des décisions arrive. »

    Son air solennel lui tira un rire nerveux, dans lequel toute sa tension s'envola; bientôt, elle oublia les gens autour d'eux, et resserra la prise de ses mains sur la nuque de Lloyd. Même la musique s'était presque éteinte – il n'y avait plus qu'elle et lui, il n'y avait plus qu'eux. Néanmoins, sa voix restait à l'état de murmure que lui seul pouvait entendre au milieu des conversations environnantes et de la musique – aurait-on tendu l'oreille qu'on aurait pas pu surprendre leur conversation.

    « Tu es très beau ce soir. Bien que... ce ne soit pas vraiment effrayant. A mes yeux du moins. Dans le genre baron mystérieux, tu fais ton effet. »
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyMer 2 Nov - 19:58

« Merci. Sincèrement merci. »

Une seconde s’était écoulée. Puis deux, puis trois. A mesure que Lloyd avait attendu sa réponse, le temps avait paru s’étirer et se dilater. Telle avait été son impatience. Son angoisse aussi, car dans l’invitation, se cachait aussi un dilemme. Lui ou les autres. Le jeune homme n’avait pas voulu lui poser un ultimatum ; ç’aurait été injuste et puéril. Même à cet instant, il était conscient du sacrifice qu’il exigeait d’elle. Il l’avait assez observée pour savoir ce qui pour elle comptait : sa carrière, ses élèves. C’était sous son visage d’enseignante qu’il l’avait connue. Qu’il l’avait appréciée et respectée aussi – car l’entrain et l’énergie que la jeune femme mettait dans son métier étaient communicatives. Mais la fatigue et le désir décuplé par cette semaine de privation l’avaient poussé à bout, et les mots lui avaient échappés. Il aurait presque regretté ses paroles s’il n’avait pas deviné le bonheur qui se trouvait à la clé. L’aveu d’une passion aussi démesurée que la sienne – d’un amour sans retenue, ni réserve. Si Melisende acquiesçait, alors il ne pouvait plus douter. Se savoir tant de prix à ses yeux aurait sans doute flatté son orgueil, mais plus fondamentalement, ce surplus de certitude et de bonheur aurait comblé cette sensation de manque qui rongeait et érodait toutes ses journées où il ne la voyait pas, où il ne la serrait pas dans ses bras. Elle accepta. Il ne put réprimer le sourire qui lui monta aux lèvres.

« Et je suis désolé. Plus que sincèrement. »

Les tentatives de la jeune femme de détendre l’atmosphère par un compliment taquin lui tirèrent un sourire, mais ne dissipèrent pas l’expression sérieuse dans laquelle ses traits s’étaient figés. Il étouffa un soupir et resserra un peu plus la prise qu’il avait sur sa taille. Tous ses muscles se trouvaient tendus, douloureusement conscients des regards qui pesaient sur eux. Trop d’années à soigner les apparences, à les sauver, l’empêchaient sans doute de faire abstraction. Deux forces contradictoires luttaient en lui : d’un côté, celle de tous les braver ; de l’autre, celle d’emporter leur assentiment et leur admiration. Leurs chuchotements ne passaient pas non plus inaperçus. Est-ce qu’ils rendent compte de ce qu’ils font ? Mais… c’est une prof et un élève. Ils se trouvaient entièrement exposés, et les mêmes étranges instincts protecteurs qui l’avaient assaillis l’autre jour dans le bureau le gagnaient à nouveau. Au lieu de la préserver, de la ménager, il lui faisait courir de nouveaux dangers. Et il s’en voulait. Mais se doutant que sa tête d’enterrement ne devait rien avoir de très rassurant, Lloyd se força à se parer d’une mine plus légère et enjouée.

« Oui, désolé. Je suis vraiment un piètre danseur. On a essayé de m’arranger. Mais ce sont mes pieds ; ils refusent catégoriquement d’obtempérer. »

Le jeune homme disait vrai ; le sens du rythme lui avait toujours fait défaut. Heureusement que ses notes en théâtre rattrapaient celles à peine passables qu’il obtenait en danse. Bien des filles avaient déjà tenté de changer cet état de fait, l’entraînant sur la piste pour se trémousser et se dandiner contre lui. En vain. Mais ce soir-là, ses pas suivaient ceux de Melisende, et ô miracle, il ne trébuchait point. Son sourire gagna en assurance et en franchise, tandis que toute son attention se concentrait peu à peu sur chacun des gestes qu’elle esquissait. Il devenait peu à peu aveugle à ce qui les entourait, sourd à ce qui les environnaient. Il y avait elle et elle seule. Mais cette félicité semblait toujours menacée – fragile et en péril. Pour peu qu’il relâcha ses efforts les échos de la rumeur lui revenaient et le contrariaient ; le défiaient, et une fois encore, il voulait tous les affronter et leur prouver qu’ils avaient tort.

« Je risque sans doute de t’embrasser. Je ne vais sans doute pas pouvoir m’en empêcher. Si… si… Si c’est trop, tu ferais mieux de m’arrêter. »
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyVen 4 Nov - 20:30

    Melisende se rapprocha encore de Lloyd, collant désormais son bassin au sien. Leur danse polie qui aurait pu passer pour une simple invitation d'élève à professeur s'était transformé en slow intime qui ne laissait presque plus de doute sur ce qui régnait vraiment entre eux, d'autant plus que les rumeurs affluaient dans la salle. Le ventre de la jeune femme se contractait douloureusement, sous le coup de l'anxiété et de la peur du regard d'autrui – mais il était trop tard, le mal était fait, le pêcher était consommé. Elle s'était avancé trop avant dans ce qui était un sentier sans possibilité de demi-tour, et il lui aurait été impossible de paraître détachée de lui, à ce stade là de leur relation. Si la douleur au fond d'elle grossissait, elle était quelque peu atténuée par la joie d'être avec lui, de le voir, de le toucher. Melisende n'était plus libre de ses mouvements en sa compagnie – elle était sienne, irrévocablement.

    « Tu n'as qu'à suivre les mouvements de mon corps. Ça ne devrait pas être trop ardu... »

    A l'instar du jeune homme, elle se dissimulait derrière des paroles qui se voulaient pleines d'humour. Mais elle savait qu'il sentait son désarroi. Ses mains tremblaient légèrement sur sa nuque, et ils décrivaient des dessins nerveux sur sa peau à lui. Sa main droite vint même toucher son costume, au niveau de son torse, jouant avec les pans de la veste. Melisende pouvait être aussi renfermée que limpide; certains jours, comme ce soir-là, elle était, à l'instar d'un livre ouvert, totalement facile à décrypter, même pour les plus idiots et les plus étourdis; d'autres jours, son esprit était aussi barricadé qu'une forteresse, et il était alors impossible de tirer d'elle quoi que ce soit – la plus horrible des tristesses ne lui aurait pas tiré une seule larme. Dans un mouvement aussi innocent qu'enfantin, elle posa son visage sur l'épaule du jeune homme et poussa un long soupir de soulagement: les rumeurs environnantes s'étaient définitivement éteintes, à son contact. Il lui apportait la sérénité qui lui manquait, il comblait ce qui se vidait d'elle lorsqu'elle se sentait ainsi observée et dépouillée aux yeux d'autrui. Son regard à lui suffisait amplement à la rendre heureuse, et seul ce que lui pensait de sa personne était important, finalement. Les autres n'avaient pas idée. Ils ne soupçonnaient même pas. Ses mains cessèrent de trembler, ses doigts qui agrippaient la chemise avaient retrouvé leur place sur la nuque chaude.

    Elle releva son visage. Les couleurs l'avait quitté, à l'exception de ses joues, qui avaient brutalement rougie. Un sourire timide vint ourler ses lèvres pâles. Ses yeux, rougis par les artifices de la fête, brillaient pourtant. Et le carmin de ses prunelles n'avait en cet instant plus rien d'effrayant. Un amour infini baignait ses iris, un amour sans limite, un amour plein de dévouement.

    « Embrasse moi. De toute façon, je risque de me faire convoquer dans quelques jours. Au mieux, je me ferais juste rappeler à l'ordre mais... toutes les mises en garde du monde ne pourront me détourner de toi. Je n'obtiendrais qu'un bref sursis, pour mieux retomber ensuite. Alors ce ne serait qu'hypocrisie de croire que je pourrais encore enseigner... que je pourrais encore marcher dans ces couloirs en ignorant ta présence. Alors... embrasse moi. Tu voulais leur montrer que l'on vaut mieux que ça ? Que leur regard n'a pas d'importance ? Prouvons le sur l'heure. Tu n'as que quelques centimètres à parcourir. Embrasse moi... s'il te plaît... »

    La demande était pressante, presque empreinte d'une violence contenue, d'un appel au secours, d'une frénésie due à la tension accumulée. Désormais, elle ne pouvait plus reculer. Les mots qu'elle avait prononcé étaient le sceau de la promesse qu'elle s'était elle-même faite, et ce serment était maintenant inviolable. Elle le pressait de s'exécuter, et pourtant, ce fut elle qui réduit à néant la distance qui séparait encore leurs lèvres. Une dernière confirmation, jetée d'un regard quelque peu incertains, et l'union fut consommée. Le baiser fut léger, vaporeux, aérien. Ses lèvres avaient à peine effleuré les siennes, timides, comme lors d'un premier baiser. Mais un frisson – toujours le même, comme si le contact avait été brulant, incandescent – la secoua, et elle conserva les yeux fermés sous la puissance de l'étreinte. Elle l'embrassa à nouveau, fugacement, puis elle se figea, les paupières closes. Elle avait peur, désormais, d'ouvrir les yeux, de voir la réalité se profiler devant elle, toute entière. Une larme, unique, scintillante, perla au coin de son œil, et roula sur sa joue, rougie, puis sur son cou, qui avait encore pâli. La poupée de porcelaine, si fragile, s'était fissurée, l'espace d'un instant, sous l'impact de vents puissants qui sifflaient autour d'elle, et s'insinuait dans les moindres fissures, dans le moindre défaut.
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyDim 27 Nov - 8:55

Lloyd resserra son emprise sur sa taille, et ses lèvres capturèrent les siennes dans un baiser. Elles ne les libérèrent que lorsque le souffle commença à leur manquer. Mêmes lorsque leurs bouches se descellèrent, ils demeurèrent l’un près de l’autre, front contre front. Autour de leurs deux formes enlacées, la rumeur enflait, grondait presque. Les murmures interloqués d’un peu plus tôt étaient devenus exclamations outrées et commentaires désapprobateurs. Le vacarme ne cessait de gagner en intensité, et de nouvelles voix s’élevaient. Quelques minutes auparavant, le jeune homme avait esquissé son dernier pas ; ils s’étaient immobilisés au centre de la piste, ne dansaient plus, s’étreignaient tout simplement. Lloyd ferma les yeux et inspira profondément le parfum de la jeune femme. En ne se fiant qu’à cette fragrance, il aurait pu croire qu’ils se trouvaient seuls au monde, n’existant que l’un pour l’autre. La perspective était des plus séduisantes, et s’y abandonner promettait d’extrêmes voluptés. Les paupières closes, il les devinait et n’avait cesse de les désirer. Tout son être n’aspirait qu’à elles, ne juraient que par elles. Mais le brouhaha des conversations revenait inlassablement le déranger et le ramenait à la réalité de cette salle bondée.

« Finalement, j’ai peut-être eu une mauvaise idée. S’exposer à la face du monde, c’est très bien. Très courageux. Mais cela ne laisse guère d’intimité. »

Lloyd soupira, et toujours le même sourire, mi-amusé, mi-irrité, s’étirait sur ses traits. Levant les yeux au ciel, il esquissa un léger pas en arrière. Son regard revint bien vite à Melisende et à la contemplation de sa silhouette sans faille. Elle était si belle, si attirante. Il l’avait tant voulue et la voulait tant encore. Ce soir, devant tout le monde, elle s’était déclarée sienne. A cette seule pensée, sous le coup de l’euphorie et de la joie, le cœur lui battait fort – si fort. Les autres auraient presque pu l’entendre. Et tant mieux. Car en cet instant, rien ne lui aurait plu davantage que d’aller crier sur tous les toits le bonheur qui lui était échu. Rien n’aurait pu entacher ce moment, rien n’aurait entacher ce moment. Mais les regards sévères s’attardaient sur eux. Lloyd en avait cure, mais il pressentait que chaque œillade que l’on glissait vers eux serait lourde de conséquences. Dans un coin de la salle, le jeune homme aperçut deux membres du personnel aux airs importants se chuchotaient quelques mots. Plissant les yeux, il crut reconnaître à côté d’eux le directeur. Une grimace vint troubler sa moue délicate.

« Vous ne le regretterez pas. Je ferai tout pour que vous ne le regrettiez pas. Quitte à prendre un ton un peu solennel… je prendrai mes responsabilités. »

Il voulut nuancer la gravité de ses paroles en émettant un léger rire ; mais l’étincelle de malice qui pétillait d’ordinaire dans le fond de ses iris sombres peina à y briller à nouveau. Au bout de quelques secondes, elle se ralluma. D’abord, vacillante et hésitante, elle gagna peu à peu en franchise, en même temps que son visage redevenait joueur et taquin. Un surcroît de sérieux avait souvent cet effet sur le jeune homme. Peut-être était-ce parce qu’il ait peur de ne pas se montrer à la hauteur, ou seulement à cause du goût qu’il avait de passer d’un extrême à un autre. Dans tous les cas, ses traits se détendirent, et le froncement de ses sourcils s’estompa jusqu’à disparaître entièrement. Doucement, il inclina la tête jusqu’à ses lèvres frôlent le lobe de Melisende.

« Pour ce qui est du ‘comment prendre mes responsabilités’, j’ai bien quelques idées. En plus, je dois me rattraper. La fois dernière, je crois que je n’ai pas nécessairement tout bien fait… enfin, ça paraît tellement loin. Erm… Mais bref, on ne peut pas faire grand-chose ici. Ils sont déjà choqués par une simple danse… »
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyDim 27 Nov - 22:03

    Elle s'accrochait à sa nuque comme à une bouée de sauvetage. Ballotée par les courants des murmures, des exclamations, des rumeurs qui roulaient autour d'eux, elle buvait la tasse, manquait de s'étouffer. Elle avait revêtu un masque d'impassibilité, afin de se protéger comme elle le pouvait de ces assauts qui ne discontinuaient pas, et son visage n'offrait aux autres plus d'une neutralité troublante - plus rien ne semblait pouvoir l'atteindre, la toucher. Dans la foule, elle perçut quelques adjectifs peu gratifiants, certains frôlant même l'obscénité. Elle aurait voulu se retourner, leur prouver qu'ils étaient tous deux honnêtes, mais elle savait que l'opinion publique ne s'embarrassait guère de ce genre de considérations: on ne voyait que les conséquences, jamais les causes. On ne retenait que ce qui défrayait la chronique et que ce qui pouvait être croustillant – ainsi, on se rassurait: on était bien plus moraux que toutes ces personnes. On aurait jamais osé faire la même chose.

    Cependant sa carapace se fendilla: il avait réussi à lui tirer un mince sourire qui s'agrandit jusqu'à ce qu'un rire nerveux finisse par lui échapper; tous ces regards braqués sur eux lui faisaient l'effet d'un projecteur qui aurait mis en lumière le moindre de leur geste, le moindre de leur souffle, et elle se sentait mal à l'aise. Ce n'était pas une simple foule, c'était l'ensemble de ses élèves, de ceux à qui elle avait enseigné, qu'elle avait aidé à avancer sur leur voie; elle était en quelque sorte gênée de les décevoir ainsi, de quitter son costume de professeur exemplaire. Mais en secouant doucement la tête elle effaça ces pensées maussades de son esprit – elle oscillait depuis quelques minutes déjà entre lumière et obscurité, tristesse et apaisement, et elle savait pertinemment que si ces idées disparaissaient, d'autres viendraient prendre le relais, dans un cercle vicieux.

    « 'Pas nécessairement tout bien fait'? Tu en serais donc rendu à ça pour obtenir ce que tu veux ? C'est un faux prétexte. Jung Lloyd ne dénigre jamais ses performances, quel que soit le domaine. Il suffirait que tu demandes, simplement; tu sais que je suis ouverte à toutes les propositions. »

    Elle réussi à lui tirer la langue de manière quelque peu convaincante. Mais la gravité qui se lisait sur tous les traits de son visage contrastait trop avec cette moue malicieuse pour laisser le doute quant à la véracité de ses émotions. Nul ne s'y serait laissé prendre, pas même le premier des imbéciles. Melisende glissa sa main dans celle de Lloyd; ce contact la rassura, comme une senteur oubliée, un grigri, une saveur d'enfance. Il était l'épaule sur laquelle elle s'appuyait lorsqu'elle vacillait, afin de ne pas s'effondrer.

    « Allons-nous en. Je ne voudrais pas que nous les 'choquions' plus que ça. Et... leurs regards... »

    Elle n'acheva pas sa phrase – elle savait qu'il comprendrait: il y avait quelque chose d'inquisiteur dans toutes ces pupilles qui étaient animées d'un même mouvement, et d'une même lueur. Elle se sentait comme la proie fragile au milieu d'un cercle de prédateurs affamés, dont les iris brillaient dans la pénombre. Et imperceptiblement, ce cercle se refermait. Elle ne s'en échappa qu'en louvoyant silencieusement et timidement entre les corps qui soit se poussaient, presque avec dégoût, soit refusaient de libérer le passage, provocants. Lorsqu'ils parvinrent à l'entrée de la salle, elle croisa la regard du directeur, qui se tenait près de la porte, immobile. Elle s'inclina respectueusement – cet homme lui avait toujours donné une impression de force tranquille, qui la ramenait à l'état d'enfant maladroite et intimidée. A son grand étonnement, il s'inclina à son tour.

    « Monsieur le directeur... »
    « Vous pouvez y aller. »

    Il n'y avait dans ces paroles aucune agressivité, aucune remontrance, plutôt une invitation, un échappatoire, qu'une congédiement. Il s'était exprimé avec douceur, permettant ainsi à la jeune femme d'ouvrir la porte, et d'entraîner Lloyd avec brusquerie dans le couloir. Plus la distance entre eux et la salle des fêtes s'accentuait, plus elle devenait étrangement nerveuse; elle ôta ses lentilles carmins pour les jeter violemment dans la poubelle la plus proche, sans stopper leur avancée; elle ne s'arrêta qu'une fois qu'ils furent sortis de l'établissement. Alors, elle inspira avec soulagement, et se retourna enfin vers Lloyd, dont elle lâcha enfin la main – ses doigts s'étaient crispés, et avaient presque menacé de couper la circulation de ceux du jeune homme.

    « Je suis désolée. Je ne sais pas ce qui m'a pris... Je ne voulais pas... te porter préjudice. »

    Elle avait baissé les yeux, pudique. Lorsqu'elle se rapprocha de lui pour venir se blottir contre son torse, on la tira violemment en arrière, par les cheveux. Cette attaque lui tira un gémissement de douleur; elle se retourna pour faire face à son agresseur; la gifle qui suivit la laissa pantoise. Sa main vint toucher sa joue irritée et rougit par le contact brutal. Un mouvement de recul instinctif l'anima, et son dos se cogna contre le torse de Lloyd. Mais pour une fois, elle n'y prêta guère d'attention. Tout son être était porté sur ces deux jeunes femmes, qui l'observaient avec une haine qu'elle ne pouvait expliquer, qui la dépassait totalement. Elle ne comprenait pas. Quelques minutes plus tôt, elle était encore leur professeur; désormais, elle n'était plus qu'une vulgaire concurrente, une femme comme une autre.
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyMar 27 Déc - 18:03

Ils partaient. Les conversations à leur sujet se poursuivaient sans doute, mais au fur et à mesure que les deux jeunes gens s’éloignaient, elles retombaient et redevenaient un simple fond sonore, un brouhaha toujours plus indistinct, un bourdonnement certes pénible, mais dont on pouvait, avec quelques efforts, faire abstraction. Quelques dizaines de mètres plus loin, leur fuite s’interrompit pour leur laisser le temps de reprendre leur souffle. Lloyd inspira profondément, et le silence relatif qui les entourait lui donna la fausse impression que la tempête était passée. Le rideau paraissait en effet être tombé : leur danse avait constitué un formidable coup de théâtre. Il y avait eu de la terreur et de la pitié, les cris outragés de la bonne morale lésée et les regards attendris de ceux qui percevaient toute l’ampleur des sentiments qu’ils partageaient. A la manière d’amants tragiques, ils s’en étaient donc allés, main dans la main, alors que la tension dramatique atteignait son sommet. Le public, libre de s’insurger ou d’applaudir, avait eu de quoi être comblé. C’aurait dû être la fin. Le jeune homme crut que ce le fut. Mais une ultime péripétie survint, déchirant le mince voile de sérénité qui les avait finalement enveloppé. Seul l’entracte prenait fin ; le spectacle, lui, continuait.

« Est-ce que cela ? Elles t’ont fait mal… ? Bien sûr que oui. C’est une question stupide, excuse moi. Tu... Je- Ne t’inquiète pas. Je vais régler cela. »

Il fallait l’avouer – son premier réflexe n’avait pas été des plus fins, ni des plus raffinés. Sous le coup de la rage, son poing se serra si fort que les jointures en blanchirent. La mâchoire tendue, il chercha du regard la source de l’agression et lorsqu’il l’eut repérée, il lui fallut d’incommensurables efforts pour ne pas se ruer dessus et rendre la pareille. Même lorsqu’il s’immobilisa, tout esprit de vengeance ne l’avait pas entièrement quitté. Son énervement couvait encore tel un brasier mal éteint ; une seule étincelle aurait suffi à le raviver et déchaîner. Lloyd se retint malgré tout. D’une part, la violence ne résolvait rien ; d’autre part, lever la main sur une femme, même la plus détestable du monde, ne figurait guère parmi ses habitudes. Le jeune homme se contenta donc de s’interposer entre Melisende et les deux autres furies. Sa main chercha la sienne comme pour lui offrir un peu de réconfort. Ce geste était des plus dérisoires, et il s’en affligeait déjà. Mais des questions plus urgentes restaient à traiter.

« Oppa~… Tu ne peux pas faire ça. Il y a une explication, n’est-ce pas ? Elle t’oblige à faire ça, nee ? »
« Tu peux pas tout gâcher pour… pour ça ? »

La comédie se poursuivait donc. Pâles antagonistes et personnages de carton-pâte, les demoiselles paraissaient avoir encore bien des griefs à lui adresser. Elles le considéraient, larmoyantes et éplorées, plus traumatisées que des enfants qui auraient appris que le père Noël n’existait pas. Elles épanchaient toutes leurs déceptions dans d’interminables tirades, mais un regard froid de Lloyd les coupa net dans leur élan lyrique. A cet instant, le jeune homme avait bel et bien quitté son rôle. Le prince charmant qu’elles avaient toujours admiré et convoité ne foulait plus les planches. Sur scène, seul demeurait cet amant farouche qui appartenait désormais à une autre qu’elles, à cette rouquine qu’il tenait fermement contre lui, un bras autour de sa taille. A ce seul tableau, la jalousie les assaillait et leur montait à la gorge ; mais les mots y demeuraient bloqués. Car déjà, il leur échappait – le dégoût avec lequel il les toisait, mais la tendresse il agissait avec elle… un fossé s’était creusé entre le rêve et la réalité. Mêmes hystériques, les deux jeunes filles ne pouvaient pas l’ignorer.

« Je ne peux pas… ? Et pour quelles raisons ? Je ne sais pas votre nom, ni quelle obscure raison vous anime. En somme, je ne vous connais pas. Mieux même – vous ne me connaissez pas. En aucun cas, il ne vous appartient de me dire ce que je peux ou ne peux pas faire. »

Sa réplique cingla dans les airs. L’énonciation était claire, nette et précise ; la moindre protestation aurait paru superflue. Les deux autres ne pouvaient que demeurer là, bouche bée, le souffle court. Leurs yeux restaient écarquillés à les observer, et Lloyd savait que la mise en scène devait encore être parachevée. Il se tourna donc vers Melisende, le jais de ses yeux se plongeant dans l’océan azur qu’offrait son regard. L’infinie douceur avec laquelle sa paume glissa le long de sa joue contrastait avec la brutalité des paroles qu’il venait de proférer ; mais quoi de plus normal ? La jeune femme n’était-elle pas celle qui savait le faire d’un extrême à un autre – du froid au chaud, du chagrin à l’euphorie ? A ses côtés, les impressions contradictoires se multipliaient, se heurtaient et s’entrechoquaient avec violence. Mais peu importait, car tout finissait par s’harmoniser dans cette alchimie qui leur était propre. L’emportement que lui avait fait connaître la colère se mêla donc à l’amour qu’il éprouvait pour la jeune femme en un baiser passionné. Leurs lèvres se scellèrent, leurs langues s’unirent. Et plus rien d’autre ne compta – il ne s’agissait plus de jouer ou de se donner en spectacle. Le public lui-même céda, alors que les demoiselles se retiraient enfin, laissant la vérité éclater.

« Tu penses qu’on a été assez convaincants et que l’on ne viendra plus nous déranger ? »

La question fut posée dans le peu de souffle qui lui restait, franchissant la barrière de ses lèvres. Un sourire taquin incurvait celles-ci. Tout aussi joueurs, ses doigts vinrent s’emmêler dans l’une des boucles cuivre de la jeune femme.

« Peut-être que l’on a été trop convaincants et que c’est pour ça qu’ils reviendront. On devrait fuir. D’ailleurs, fuyons. Tu as tes clés de voiture ? Je te kidnappe. »
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyMer 28 Déc - 16:53

    « Je ne peux pas… ? Et pour quelles raisons ? Je ne sais pas votre nom, ni quelle obscure raison vous anime. En somme, je ne vous connais pas. Mieux même – vous ne me connaissez pas. En aucun cas, il ne vous appartient de me dire ce que je peux ou ne peux pas faire. »

    Sa paume est chaude. Mais sûrement était-ce aussi les joues de Melisende qui étaient ainsi brulante. Lorsqu'il avait déclamé – existe-t-il un autre mot pour décrire la manière dont il avait rabroué ces jeunes femmes – sa tirade, elle n'avait pu retenir la vague de chaleur qui était montée en elle et avait fait rougir sa peau. Ce fut dans une totale insouciance qu'elle laissa ses mains accrochée au col de Lloyd. Elle avait déjà oublié la douleur déjà atténuée sur sa pommette, elle avait déjà oublié les affronts et avait même oublié jusqu'à la présence de ses anciennes élèves. Comme à chaque fois qu'elle était en sa présence, il occultait tout. Lui et ses yeux noirs. Lui et ses lèvres. Lui et ses mains douces. Dejà, elle perdait la notion du temps, de l'espace – était-ce pour ça que ses mains s'étaient crispées, par peur de basculer dans un vide imaginaire ?

    « Tu penses qu’on a été assez convaincants et que l’on ne viendra plus nous déranger ? »

    Elle lança un regard égaré autour d'elle, constatant l'absence de deux jeunes femme dont elle avait déjà oublié les noms. Elle posa son crane contre l'épaule du jeune homme et rigola, avec un peu plus de force qu'elle ne l'aurait voulu. Le souffle qu'elle avait retenu jusque là se trouvait éjecté dans cette marque d'hilarité nerveuse, teinté de soulagement.

    « Peut-être que l’on a été trop convaincants et que c’est pour ça qu’ils reviendront. On devrait fuir. D’ailleurs, fuyons. Tu as tes clés de voiture ? Je te kidnappe. »

    Cette fois ci, elle éclata de rire avec sincérité; elle déposa un baiser ravi sur les lèvres taquines de Lloyd, et s'empara de ses clés de voiture; ils se rendirent sur le parking, et s'engouffrèrent dans la petite voiture en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Lorsque Melisende passa la frontière entre Kirin et la ville, elle soupira. Pas de tristesse ou de colère dans ce souffle. Juste l'air du changement. Elle avait définitivement abandonné son ancienne vie, elle le savait. Mais devant elle, scintillait autre chose. Il lui suffisait de tendre la main pour que cet autre chose lui rende l'étreinte. C'est ce qu'elle fit. Elle s'empara de la main de Lloyd, conduisant de l'autre main. Elle n'avait pas le temps d'être malheureuse, à ses côtés.
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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd EmptyMar 31 Jan - 11:11


.annonce.


La fête dura longtemps. Si longtemps que les dernières personnes à quitter la salle assistèrent à l'apparition des premières lueurs du jour.
Toutefois, toutes les bonnes choses ont une fin. Il est temps pour tout le monde de rentrer chez soit et de prendre un peu de repos avant de reprendre les cours...
fermeture du bal.

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MessageSujet: Re: [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd   [halloween] undisclosed desires ♠ lloyd Empty

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