♥ Jun Ho & Mary ♥

Journée calme aujourd’hui, je m’étais levé tranquillement ce matin à 9h.. Mon premier cours ne commençait qu’à 9h30, et vu que j’étais déjà à l’école, je n’avais pas de raisons de me lever trop tôt. Je me levais, doucement, mais sûrement et passais une main dans mes cheveux. C’est comme ça tout les matins, levé la tête dans le postérieur car pas assez dormi. Et on peut dire que la soirée que j’avais passé hier a de quoi créer des répercutions sur cette journée.. On avait pas mal bu hier avec Sungrin.. Mais bref, passons. Je réussi à m’extirper de mon lit après 5 bonne minutes de calage sur le papier peint du dortoir, qui, remarquons le, est d’une couleur ignoble.. Je m’étirais longuement, les muscles tout raides à cause de la veille, journée qui avait été assez surchargée avec 3 heures d’entraînement, suivi de 2 heures de chant. J’étais complètement crevé. Cette demi nuit de sommeil m’avais été bénéfique. Je me déshabillais, allais dans la salle de bain et entrais dans la douche; J’enclenchais l’eau, d’abords froide, mais qui devint progressivement tiède, pour finalement arriver a bonne température. Je laissais l’eau couler doucement, sur mon corps qui réagissait à la chaleur de l’eau, je souris, rien de tel qu’une bonne douche pour bien commencer une journée.

Je me lavais puis me rinçais, restant quand même dans la douche, jusqu’à-ce que je voie l’heure sur l’horloge de la salle de bain. 09.27 am. Oui, bon, je suis peut-être sur place mais ce n’est pas une raison; Je sortis en vitesse de la douche, manquant de glisser et me rattrapant à l’évier de peu. « Aish! J’en ai marre d’être maladroit! » Lâcha-t-il en se dirigeant vers sa garde robe une simple serviette sur lui. Il chopa un t-shirt col V, un jeans et un boxer et s’habilla. Un autre regard vers l’heure : 09.28 am. Deux minutes pour traverser toute l’école et arriver dans la salle d’histoire.. Ça peut se faire. Je sortis en trombe de ma chambre, ayant juste eu le temps de prendre mon sac ou se trouve mes cours et commença à courir vers les classes, manquant de renverser plusieurs personnes dans ma course folle. Je vis la prof entrer dans la classe, j’y étais presque et arrivais juste a tant dans le rang pour rentrer en classe. Essoufflé comme jamais, je me dirigeais directement vers un pupitre du fond, tentant de reprendre ma respiration tant bien que mal. Le professeur me regarda et ris dans son coin, lâchant un petit commentaire agaçant «  Même malgré le fait que vous soyez résidents, Mr Park, vous arrivés toujours limite.. Je me demande comment vous faites… » Il remit ses feuilles en place en me regardant je répondis directement, sur un ton totalement nonchalant et calme : «  Et moi je me demande comment vous faites pour faire tenir votre moumoute… » Et la, ce fut toute la classe qui éclata de rire, moi restant sérieux, regardant le professeur qui ne savais plus ou je mettre. Il devint rouge de rage et me jeta dehors. Je soupirais et partis en direction du jardin, ou je passais tout le reste de la journée. Je me rendis juste à mon cour de danse, qui, pour moi étais le plus important de tous.

Ma petite journée eut sa fin à 18h30. Fin du cours de danse. Je rentrais dans ma chambre, aillant à nouveau prendre une douche, froide cette fois-ci. N’ayant pas de raison de sortir de ma chambre et de m’habiller, je traînais en serviette dans ma chambre, observant les nombreuses photos qu’il y avait à mon mur, je me remémorais tous les souvenirs que m’apportais chaque photo, jusqu’à arriver a une simple photo de moi et Mary. Cette photo, Mary n’en n’avais pas la connaissance, car, l’expression que j’arborais montrait directement mon attrait pour elle. Sur cette photo, on voit Mary expliquer quelque chose à quelqu’un, et l’on me voit, à côté d’elle, quelque peu en retrait, la regardant avec des yeux de chat tout brillants, un sourire béant sur ses lèvres. Je ris de moi-même «J’ai l’air si bête sur cette photo… » Dis-je en la fixant longuement. Je la pris, la retournant pour voir la date à laquelle cette photo avait été prise. 17 juin 2010; C’est là que je me rendis compte. Cela faisait bien plus d’un an que mon cœur ne bat que pour elle, et elle, ne remarque toujours rien. S’en étais de trop, j’ai assez joué avec les mots, les gestes, les regarde que pour qu’elle comprenne. De plus, soit elle ne comprend pas et n‘a jamais compris, soit elle à toujours su, mais elle fait semblant de ne rien voir et se sert de mes sentiments pour obtenir ce qu’elle désire. Non, cela ne doit plus durer, je n’en peux plus de tout ça.

Me changeant encore une fois, je quittais ma chambre, veillant a bien fermer la porte a clefs, car la dernière fois que j’eu laissé ma porte ouverte, mon iPhone avais comme pas magie disparu. Je marchais donc dans les couloirs de Kirin, voulant me changer les idées, et donc, me rendis à la salle de Danse. Et la surprise que découvris là bas fut énorme. Lim Mary. Oui, Lim Mary, la seule et unique qui fait battre mon cœur depuis bientôt 1 ans et demi. Je tournais sur moi-même pour voir si il n’y avait pas une camera cachée quelque part, mais rien n’en fut. Je restais a l’entrée, regardant ce qu’elle faisait. Quand j’eu vu qu’elle recommençait a chaque fois la même danse, j’entrais, un petit sourire sur les lèvres, applaudissant de mes grandes mains.

« Hé bien, à ce que je vois, Unnie s’est encore améliorée en danse.. Tu m'épates, Mary. »

Je m’appuyais contre une des nombreuses barres d’étirement, et la regardais. Elle était si belle, dans son mini short, et son débardeur faisait très bien ressortir son magnifique corps. Je me perdis dans la contemplation de Mary, ce qui du se remarquer car elle me regardait avec un drôle de regard; Je changeai de sujet pour qu’elle oublie et souris.

« Alors, comment ça va depuis le temps..? »

Le temps, toujours le temps, cette chose, si rapide, que l’on ne voit pas passer. Je repensais à toutes ses journées passées ensemble, tous ces fous-rires incessants, mon regard, mes nombreux sous-entendus dans l’espoir de te faire comprendre mes sentiments. Mais rien, tu n’en fait qu’à ta tête. Quand je repense à tout ça, une phrase vint à moi, que j’aimerais tant pouvoir te dire un jour.. ; « L’amour est comme le vent, on ne le voit pas, on ne peut pas l’arrêter, mais on peut le sentir. » Et ça, tu peux être sûre que je le sens.. Cet amour non réciproque.

Il était clair que je n’avais pas grand-chose à faire d’autre que me retrouver avec des filles ces temps-ci après nos heures de cours, qui finissaient souvent très tard, malheureusement. Ou heureusement, pour les gens qui n’ont rien d’autre à faire de leur vie. Ce qui n’est vraiment pas mon cas. Bien sûr, il faut bien entretenir sa vie sociale. Mais là tout de suite, je ne pensais pas à ça. Vous me demanderez bien pourquoi je « flirte » autant avec tant de filles, mais, croyez moi que, quand on est amoureux comme moi et que la fille en question, après plus d’un, n’ai toujours pas remarqué vos nombreuse tentatives d’approches.. Ça fait mal, je vous assure. Je me console, alors. Quitte à être célibataire, autant en profiter autant que possible, c’Est-ce que je me dis, chaque jour où je vois Mary dans les couloirs ou dans l’enceinte de l’école. J’ai vraiment l’impression de n’être qu’un chien de garde pour elle, à faire tout ce qu’elle me demande. Mais ce temps est révolu, y’en a marre de servir sans rien en retour. C’est le début de la fin, si je puis dire. Ou d’un commencement, certes. On verra.

Je ne m’attendais pas à des cris de joies ou à ce qu’elle me saute dessus, mais là, la réaction qu’elle eu m’étonna, car, d’habitude, elle est contente de me voir, ou elle fait semblant, du moins, mais là, elle arbora une expression du genre « Mais qu’est-ce que tu fous là toi?! » assez blessant.. Je soupirai. De lassitude et de soulagement en même temps, ça aurais pu être pire.. Enfin, je crois. Elle s’arrêta de danser et allait éteindre la musique après avoir lancé un petit « Jun Ho! ». Je souris, de un parce qu’elle prononça mon nom, de deux car la voir presque courir comme ça était.. Beau, surtout de la façon dont elle était habillée. « Oh.. Mais J’aimais bien ton mini show improvisé.. » Je fis la moue avant de lâcher un petit rire. Elle croisa les bras et me regarda. Je ne savais pas comment réagir à ce moment précis. Aller vers elle, au risque de me faire repousser, ou rester ou j’étais et aborder le sujet d’un moment à l’autre. Tant de questions auxquelles je ne sais répondre. Je patientai, voyant qu’elle réfléchissait pour dire quelque chose, devait-elle peser ses mots pour parler ? Allait-elle me sortir un truc dont il fallait qu’elle « tourne 7 fois sa langue dans sa bouche » avant de parler? Non, rien, tout de suite, du moins, elle ne dit rien. Tout ce qu’elle fit fut de me regarder avec cet air interrogatif, comme toutes les fois ou je la complimente.. Mais quoi? Une fille ça aime les compliments, pourquoi elle, elle réagit comme ça a chaque fois?!. Encore une question. Elle prit la parole. « Ca va Jun ho merci ! Mais qu'est ce que tu fais ici ? On t'a jamais appris de ne pas déranger les autres quand ils sont occupés ? » Et encore des reproches. Je soupire et croise les bras à mon tour, voulant répondre à ce qu’elle vient violement de me lancer à la figure. Je n’eu le temps de rien dire qu’elle renchérit : « Et puis tu n'es pas accompagné ce soir ? d'habitude il y en a toujours une qui te court après. » Je ris, oui, bon, il est vrai que tout les jours, ou soirs, plus tôt.. Je fini avec une autre fille. Mais ça veux pas dire non plus que je conclu avec toutes, quand même! Et puis, qu’est-ce que ce détail peut bien lui faire.. Elle m’avait lâché ça en partant prendre sa serviette et boire un coup dans sa bouteille d’eau. Je ris nerveusement, ne sachant pas quoi répondre à ça, de peur qu’elle s’énerve.

«  Je passais par là, j’ai vu de la lumière et je suis venu voir qui pouvais bien s’entrainer si tard.. Et me voilà. Et, comme tu l’a très bien remarqué, je suis seul, oui. Puis, ce n’est pas de ma faute si on me court tant après.. »

Je fis un pas vers elle, m’arrêtant à 1 mètre d’elle. Elle n’avait pas l’habitude de se préoccuper de moi comme ça, de plus, il y avait une hausse de jalousie dans son ton, ce qui m’intrigua. Je me demande bien pourquoi elle travaillait tant sa danse, aussi, car, plus tôt, je l’avais entendue dire qu’elle allait arrêter la danse, ne trouvant plus ça utile, voulant exclusivement tout donner pour le chant. Pourquoi continuait-elle donc de se donner tant de mal pour la danse? «  Dit moi, tu n’avais pas dans tes projets d’arrêter la danse?.. » Je n’attendis pas sa réponse et continua ma question. «  Pourquoi tu t’entraîne encore aussi dur alors…? » J’arborais maintenant un regard doux et interrogatif, l’humeur maussade de quelques minutes plus tôt s’était apaisé lorsque je m’étais rapproché d’elle, sentant comme une vague de bien-être me traverser.

« Tu dois certainement avoir une très bonne raison… » Peut-être ne voulait-elle pas m’en parler, ne jugeant pas utile de me raconter sa vie. Mary était bien une des seules (oui oui, il y en à quelques autres) dont il se souciait.